On y croyait pourtant, à une hypothétique reformation du Floyd. Tous les espoirs se sont aujourd’hui envolés en même temps que l’un de ses membres fondateurs. Richard Wright, 65 ans est décédé d’un cancer dont personne dans son entourage n’a voulu dévoiler la cause.
Il y a quelques semaines encore, l’auteur de ces lignes vantait une nouvelle fois l’avant-gardisme exceptionnel de ce pianiste autodidacte qui tenait les claviers du mythique groupe de Cambridge. Membre fondateur de Pink Floyd, il sera licencié par Waters durant le chaotique enregistrement de The Wall. Wright ne réintègrera le groupe que pour un dernier baroud d’honneur, sans Waters, ce sera The Division Bell en 1994 après avoir apporté sa collaboration à A Momentary Lapse Of Reason en 1987. Les membres de Pink Floyd furent une ultime fois réunis sur scène ensemble en 2005 à l’occasion du Live 8.
On refuse d’y croire. Barrett. Puis Wright. Les larmes aux yeux, les albums du groupe dans les oreilles, le décès de Richard Wright arrive au plus mauvais moment annonçant brusquement la fin de ce bel été. C’est ce soir le cœur d’un fan qui pleure.
Alors non, Pink Floyd n’a jamais signifié flamant rose mais ce soir c’est bel et bien l’envol d’un flamant rose dont il s’agit. Merci, merci encore monsieur Wright.