Amanda Palmer est enfin libre !

C’est avec une chanson inédite offerte en téléchargement gratuit (intitulée, on prend son souffle : Do You Swear to Tell the Truth, the Whole Truth and Nothing But the Truth, so Help Your Black Ass) qu’Amanda Palmer annonce au monde la bonne nouvelle : son contrat avec Roadrunner Records vient de prendre fin.

"Maintenant que je suis libérée de mes chaînes et que j’ai le contrôle sur ce que je fais", commente l’ex-Dresden Dolls, manifestement très excitée par la situation, "je compte faire tout un tas de choses géniales et créatives avec mes chansons et la manière dont les gens peuvent payer ou mieux encore, donner pour les entendre."

Une ambition qui connaît un début de concrétisation avec ce ... Black Ass (le titre est tiré d’une chanson de NWA) que l’on peut obtenir gratuitement mais pour lequel il est aussi possible de faire un don, lequel, "déduction faite de la commission prélevée par PayPal", ira directement dans la poche de l’artiste, comme l’annonce fièrement celle-ci.

<a href="http://amandapalmer.bandcamp.com/album/the-truth">Do You Swear To Tell The Truth The Whole Truth And Nothing But The Truth So Help Your Black Ass by Amanda Palmer</a>

Amanda Palmer reprochait à son label, une filiale de Warner habituellement spécialisée dans le métal, de ne plus faire aucun effort pour promouvoir sa musique. Depuis deux ans, elle se battait pour en récupérer le plein contrôle. La bataille a été émaillée d’épisodes affligeants (elle a, par exemple, eu un jour la surprise de constater que les vidéos de ses chansons postées, parfois par elle-même, sur YouTube, avaient été retirées sur ordre de Warner) ou cocasses, comme lorsque la musicienne avait supplié Roadrunner, par chanson interposée, de lui rendre sa liberté :

(Une traduction des paroles de ce Please Drop Me avait été proposée sur notre forum.)

News - 07.04.2010 par jediroller
 


Le streaming du jour #1356 : Jherek Bischoff & Amanda Palmer - 'Strung Out In Heaven : A Bowie String Quartet Tribute'

En 2010, Amanda Palmer se délectait d’être - enfin - libre des engagements contractés auprès d’une maison de disque qui avait cessé de mettre en valeur les compositions de l’ancienne membre des Dresden Dolls.