Dommage que Stéphane Guillon ne fasse pas partie de mes connaissances, je lui aurais demandé d’écrire un papier à charge sur la belle Anna Calvi. Enfin belle juste suffisamment pour qu’on s’attaque au physique, ah non, on avait dit pas le physique. En même temps on doit bien pouvoir trouver des trucs à lire par ailleurs, vu qu’Anna Calvi c’est ni plus ni moins que la Sylvie Tellier (matronne de Miss France) du rock à guitares. Et musicalement, c’est un peu pareil, ça sent la savonnette jusque sous les aisselles ; Jeff Buckley à qui certains font référence en parlant de la fille aux lèvres rouges, était certes beau gosse mais bien moins propret, bien plus rock’n’roll.

Vraiment dommage que Guillon ne soit pas dans le coin, il nous aurait tiré un portrait version chasse à la bourgeoise, évitant au passage de prendre dans ses filets les P.J. Harvey et autres Siouxsie Sioux (sinon on l’inscrit illico à un stage de remise en forme chez J.M. Bigard). Je comprends tout à fait qu’elle soit au goût de certains et qu’elle figure dans nos colonnes ... mais ça ne suffira pas à me faire taire. On est d’accord, vaut mieux entendre ça que d’être sourd. J’exagère même un poil, puisque Suzanne And I a ce côté racoleur qui lui va comme un gant tandis que Blackout est foutrement bien léché.

Mais à trop vouloir plaire, voilà ce qui arrive : une critique sans queue, ni tête !