Le streaming du jour #1893 : Plant Cell - ’Cyan EP’

Formé fin 2015 mais réellement actif un bon semestre plus tard, le combo japonais Plant Cell dévoilait en début d’année un nouveau court-format faisant suite à l’EP Queen of the Nebula - Fairy Lurking in the Thundercloud publié l’été dernier.
Auparavant, un premier album avait été diffusé par la formation. Intitulé Flowergaze ? (Rebuild), celui-ci proposait un shoegaze qui s’inscrivait dans la pure tradition des ténors du mouvement tout en s’appuyant sur une production lo-fi.
Plus qu’un choix, cette dernière semblait constituer une contrainte habilement digérée. Néanmoins, la relative notoriété acquise par Plant Cell leur permet désormais de jouir de moyens supérieurs, raison pour laquelle certains titres présents sur ce premier long-format sont restaurés sur l’EP Cyan.
Davantage produit sans perdre son identité au passage, ce court format s’appuie toujours sur les ingrédients qui font le sel du genre. Aussi, les saturations et réverbérations des guitares se lovant dans une rythmique métronomique du Cyan initial rappellent forcément My Bloody Valentine mais le charisme de la chanteuse Eriko lui permet d’ajouter un soupçon d’onirisme supplémentaire.
Son acolyte Masaki Sato partage le micro sur un Marguerite plus anguleux et math-rock aux entournures, toujours vaporeux mais doté d’une charge différente qu’incarne une batterie plus audacieuse multipliant les cavalcades. Avec ses effets de pédale discrets mais inquiétants, Landscape of Green Lakeside oscille entre ballade post-rock et nu-gaze oppressant et se voit sublimé par les apparitions vocales d’une Eriko plus proche que jamais des susurrations chères à Rachel Goswell.
Pour leur part, les instrumentaux Wheat Field et Mulin River n’auraient pas dépareillé sur le Isn’t Anything de My Bloody Valentine et précèdent les cristallisations polaires de la dreampop d’un Snow and Luculia (Final Winter Mix) stimulant et organique à souhait. Ce recueil de réappropriations de son propre répertoire permet à Plant Cell d’affiner son savoir-faire et le prochain long-format pourrait être celui de la révélation, permettant au rêveries éthérées des Japonais d’obtenir un écho en Occident.


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