Notoy - Fake Plastic

1. See Limit
2. Mop Minds
3. Juliet
4. Rotor
5. Stone Snow Soap
6. All the Fun is Happening Somewhere Else
7. Hidden Track
Sortie le : 19 octobre 2018
Après une première sortie en catimini fin 2017, Fake Plastic a été officiellement partagé par Notoy en octobre dernier. Le premier album de David Maillard lui permet d’explorer des horizons sonores centrés autour de l’ambient, la jungle et l’IDM industrielle. Celui qui a réalisé des études d’acoustique prend appui sur différents matériaux allant du bois au métal en passant par le polystyrène dont il explore les résonances pour mieux les manipuler par la suite.
Ainsi, une bille roule et suit les voies d’un labyrinthe sur un See Limit aux polyrythmies glaçantes, les rebonds d’une balle de ping-pong participent aux syncopées de Hidden Track et les rotations d’un moteur constituent la sève de l’IDM industrielle du bien-nommé Rotor, de plus en plus inquiétant au gré des répétitions d’un thème principal enrichi par des nappes métallurgiques.
Sur le plan instrumental, c’est parfois aux abstractions granuleuses de Dntel que l’on pense, mais les fans d’Amon Tobin, particulièrement à l’occasion des syncopées rythmiques ondulatoires de Juliet, sauront également apprécier l’audace de cet explorateur de sons. Faisant la part belle aux polyrythmies tout en conservant un certain minimalisme, les compositions de Notoy peuvent être empreintes d’une tension hachée (Mop Minds) et s’étoffent particulièrement durant les quinze minutes d’un All the Fun is Happening Somewhere Else évolutif mêlant inquiétant synthétisme et déambulations hallucinatoires autour de manipulations cristallines.
Complexe, l’IDM proposée par le Nantais n’est pas à mettre entre toutes les oreilles. Pour l’apprécier à sa juste valeur, il convient de faire le deuil d’une immédiateté du confort. Au gré des écoutes, les polyrythmies gagnent en densité, certains détails sont identifiés et font davantage sens. En somme, bien que cérébral, Fake Plastic s’adresse également à la partie la plus primitive de chacun. Réussir ce grand écart autour d’ambiances resserrées sur une IDM tribale explorant les frontières de la jungle constitue une véritable performance dont la durée de vie semble loin d’être éphémère.

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