Fort d’un casting alléchant, composé des frères Camille et Etienne de Daria et LANE, d’Alex de Zenzile et de Ben de Last Time Voodoo, Do Not Machine sortait il y a quelques jours son premier album Heart Beat Nation. Le cœur du quatuor bat au rythme de ces dix nouvelles compositions rock indie à l’efficacité pop.

Dès les premiers instants d’écoute, l’expérience et la justesse triomphent immédiatement de Heart Beat Nation (Curious Box). Dans un bloc faussement monolithique, malgré la solidité de ses guitares et de son combo basse/batterie, Do Not Machine aiguise ses mélodies grâce à ses riffs et son chant fédérateurs (Happy Burial). Ses instruments exultent des distorsions fuzz fines et bouillonnantes, nourries de gimmicks et de solos à l’esthétique psychédélique (Heart Beat Nation). Le quatuor évolue ainsi dans un registre vaillant malgré son aisance digne d’un power trio. Au delà de cette évidente affiliation punk rock, Heart Beat Nation s’auréole de quelques embardées heavy et post-rock fascinantes (A Promise). Ces dernières s’avèrent mises en avant par le mixage incisif et chaleureux de J. Robbins réalisé au MagPie Cage Studio.

Avec son premier long play, Do Not Machine impulse avec humilité une dynamique prometteuse à son parcours.