Garciaphone - Ghost Fire
1. Aloha He
2. Someone Else’s Dream
3. Conditional Love
4. Weathercocks
5. The Human Form
6. A House that Speaks
7. My Genes and Education
8. Beyond the Speaker
9. Better and Better
10. Heard of the Hermit
Sortie le : 8 novembre 2024
Alors qu’un hashtag #NovChamberPop auquel on participe bat son plein sur Twitter (allez donc faire provision de classiques 60s/70s, de joyaux oubliés et autres merveilles sous-médiatisées de ces dernières années, l’initiative vaut le détour), Olivier Perez fait son Andy Shauf (cf. Someone Else’s Dream ou The Human Form) sur ce 3e opus de Garciaphone, sorti ces jours-ci chez Microcultures 7 ans après le précédent Dreameater. Tout comme le Canadien, dont la voix a plus d’un atome crochu avec celle du Clermontois par ailleurs croisé dernièrement en batteur pour Elysian Fields, ce dernier mêle merveilleusement pop/folk bucolique aux mélodies désarmantes d’évidence, enluminures chamber pop des cordes frottées (Beyond the Speaker, ou la coda de l’épuré Heard of the Hermit), piano intimiste et qualités oniriques jusque dans certaines petites affèteries de production jamais envahissantes, à l’image des nappes éthérées et autres gimmicks électro discrets sur Conditional Love ou des synthés solaires du superbe Better and Better.
À la tête d’un petit ensemble de musiciens - Zacharie Boissau en seconde guitare acoustique et aux claviers, les Delano Orchestra Clément Chevrier (basse, guitare électrique) et Guillaume Bongiraud (violoncelle), ou encore Mocke (Chevalrex) lui aussi à la gratte électrique et autres luths proche-orientaux -, le songwriter et multi-instrumentiste lorgne toujours ici et là sur la chaleureuse mélancolie d’Elliott Smith (A House that Speaks) et se permet par ailleurs un pas de côté tout aussi fameux avec la pop psyché électrisante de Weathercocks, très Elephant Six dans l’esprit, sans qu’en pâtisse le moins du monde la cohérence du disque en dépit de sa courte durée. Un petit classique instantané qui dans un univers apparenté n’aura aucun mal à concurrencer le nouveau Raoul Vignal dans les couloirs de la rédaction.
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