Envoyez la monnaie, Stolearm vous refait la façade

Glasslight Schwarzfaçade, c’est le nom du nouvel album de Stolearm sur lequel on ne peut pas encore vous dire grand chose vu qu’il n’est pas encore sorti... si ce n’est qu’il est très bon, parce qu’on l’a déjà écouté... ben oui ! Après on ne vous demande pas de nous croire sur parole non plus, sachant que Smashing Glass est là pour vous donner un avant-goût (et en free download qui plus est) du successeur de Marbles And Pearls et An Index Of Failures, diptyque dont on vous vantait le synth-rock décadent mâtiné d’indus et de cold wave il y a plus de deux ans maintenant :


Ça vous plaît ? Alors ça tombe bien, puisque l’album ne demande pas mieux que d’atterrir tout droit dans votre boîte aux lettres, à condition bien sûr d’y mettre un peu du vôtre en échangeant quelques euros contre la galette et tout un tas d’autres contreparties plus bandantes les unes que les autres via KissKissBankBank, la plate-forme de crowdfunding qu’a choisi Lucien Dell Eglio pour financer la réalisation de l’objet, son premier après trois sorties numériques. Trailer :


Coutumier du DIY avec son label Linge Records, Lucien n’a besoin pour arriver à ses fins que de 815 euros qui serviront au pressage de 500 exemplaires CD, à la réalisation des stickers promo et à couvrir les frais d’envoi. La bonne nouvelle, c’est que sur cette somme, 765 euros ont déjà été récoltés en quelques jours à peine, et qu’il en reste encore 36 pour boucler la campagne, autant dire que c’est dans la poche. La mauvaise, c’est qu’il va falloir faire vite pour profiter des avantages en nature qui s’arrachent déjà comme des petits pains, et quand on dit en nature c’est pas de la blague puisque pour 1000 euros le trublion indus vous fera don de son sperme, rien de moins - attention, reconnaissance du lardon non incluse !

Plus poétique, Lucien peut vous écrire un mot (30 euros), vous envoyer un mèche de cheveux avant d’exécuter une chorégraphie costumée spécialement à votre attention en vidéo (50 euros), vous inviter à boire le café chez lui (70 euros), transposer vos rêves en chansons en vue d’un EP limité et dédicacé (250 euros), vous faire un bisou ou vous inviter un week-end entier avec concert privé, etc... le tout accompagné bien entendu de l’album en CD et de divers bonus live, studio ou collector.

Et si vous êtes plutôt du genre pragmatique, le grand fou vous fait la vaisselle, refait la déco chez vous façon Valérie Damidot, vous fait rentrer gratos à vie aux concerts de Stolearm ou vous file son synthé Yamaha DX11 rafistolé avec passion... n’en jetez plus, c’est un coup à finir en camisole à écouter en boucle du Rocky Controlo dans un champ de lavande jusqu’à s’en liquéfier le cerveau - d’ailleurs le combo nîmois on vous en reparle bientôt... ou pas.

A noter qu’à l’opposé de la direction plus frontale et percutante empruntée par le futur album, on peut retrouver Stolearm depuis quelques semaines au générique de la compilation A Noise At The End Of The Tunnel du blog Des Cendres à la Cave dont on parlait ici, avec un nouveau morceau fantomatique à souhait intitulé Pallid Leftovers - le Lyonnais donnant à cette occasion quelques précisions sur la genèse de Glasslight Schwarzfaçade en interview.


Photo : Mathias Auster

News - 23.01.2013 par RabbitInYourHeadlights
 


Le streaming du jour #623 : Des Cendres à la Cave - 'Transmissions from the Heart of Darkness, part I : A noise at the end of the tunnel'

Cette compilation-là, on ne va pas pousser la roublardise jusqu’à la chroniquer à proprement parler, deux des rédacteurs d’IRM dont votre serviteur étant impliqués dans le projet. Mais aucune raison de la passer sous silence non plus, sachant que nombre de ses participants ont été largement défendus dans nos pages, d’Aidan Baker à Talvihorros en passant (...)