Cette compilation-là, on ne va pas pousser la roublardise jusqu’à la chroniquer à proprement parler, deux des rédacteurs d’IRM dont votre serviteur étant impliqués dans le projet. Mais aucune raison de la passer sous silence non plus, sachant que nombre de ses participants ont été largement défendus dans nos pages, d’Aidan Baker à Talvihorros en passant par Dirk Geiger, Nebulo, Nicolas Godin, Wizards Tell Lies, Alexandre Navarro, VNDL, adamned.age ou Access To Arasaka, déjà interviewés pour certains d’entre eux par l’équipe du blog.

On ne va pas vous le cacher plus longtemps, des participants, il y en a beaucoup d’autres puisque Transmissions from the Heart of Darkness se déclinera en 5 parties et pas une de moins, accompagnées chacune d’un chapitre de la nouvelle steampunk du même nom écrite par le jeune auteur Alister. Gianni Blob au mastering, Lou Nugues à l’artwork et voilà DCALC prêt à vous proposer un premier volet dark ambient et noisy placé sous le signe de la claustrophobie et du mystère. Le concept, composer un nouveau titre inspiré d’un thème cinématographique, ici en gros "Un bruit au bout du tunnel", le résultat inspirant la nouvelle et vice-versa puisque l’agencement du tracklisting a également été influencé par le développement de l’histoire dans le but de créer une véritable bande originale à écouter et télécharger librement.

Là encore figurent un certain nombre de musiciens connus de nos lecteurs adeptes du sombre et de l’immersif, citons notamment Cezary Gapik, Stolearm, Crowhurst, Foie Gras, Caulbearer, Prosektor ou i AM esper dont les titres rivalisent de tension anxiogène et de beauté fantomatique. Quant à la partie II prévue pour le 10 janvier, elle s’intitulera A ghost in the belly of the machine et sera orientée davantage vers l’électronique.

Plus d’infos ici, pour vous armer comme il se doit avant de plonger dans les tréfonds abyssaux de cette compilation au goût de cendres :