Pour sa première sortie chez Tympanik Audio, le duo hollandais remarqué dans nos pages l’an dernier confirme tout le bien que l’on pensait de ses paysages électroniques en expansion, égrainant ses beats post-indus plus ou moins feutrés avec une science de l’économie assez transcendante.

Encore plus centré sur l’atmosphère en clair-obscur que l’excellent 1mk2, Transience laisse en effet respirer ces ballets de mélodies oniriques, de nappes radiantes et de textures chancelantes que l’album précédent aimait parfois à confronter à la tension interne des rythmiques et des résurgences de bruit blanc.

Ici moins de collisions mais quelques effets "battements de coeur" légèrement tachycardiques pour mettre en valeur la dimension somatique de ces rêveries d’outre-espace, incarnation d’un cosmos aux allures d’organisme vivant :