Réveillon avant l’heure avec The Bird And The Bee

Si on est à l’heure cette fois-ci pour annoncer la sortie le 27 janvier prochain, toujours chez Blue Note, du deuxième album de The Bird And The Bee, duo californien composé du producteur et claviériste Greg Kurstin (Bee) et surtout de la talentueuse Inara George (Bird) que l’on ne présente plus sur Indie Rock Mag - entre une chronique de son premier opus All Rise, un live report en première partie de Nada Surf en 2006 et une interview des deux compères cueillis à Londres par notre envoyée spéciale Babydoll, on se demande bien comment vous auriez pu passer à côté), c’est pour mieux rattraper le coup d’un impardonnable oubli, néanmoins imputable pour partie à une absence fort dommageable de distribution française : la sortie en août dernier outre-Atlantique d’un album réunissant Inara et le collaborateur historique de Brian Wilson croisé tout récemment encore sur le superbe That Lucky Old Sun, Van Dyke Parks. En bon ami de la famille - il faisait parait-il sauter sur ses genoux la petite Inara lors des soirées passées en compagnie de son père Lowell George, leader du groupe Little Feat - le compositeur et arrangeur virtuose du célèbre Smile ou encore du superbe Ys de Joanna Newsom a en effet offert à la charmante et talentueuse demoiselle un écrin à la hauteur de ses prouesses vocales, déjà défendu sur scène à plusieurs occasions par ce duo hors-normes : An Invitation (voir le tracklisting), suite orchestrale admirablement construite dont les chansons atemporelles, à mi-chemin entre néo-classique, musical à la Bernstein et pop de chambre, passent en un clin d’oeil de la gravité à l’insouciance sans jamais se départir de ce fond de mélancolie que sait si bien magnifier la voix d’Inara. Pour vous faire une idée, direction myspace avec quatre extraits en écoute.

De quoi patienter jusqu’à la sortie du tant attendu Ray Guns Are Not Just The Future (voir le tracklisting) de notre duo électro-lounge-pop préféré, qui succèdera au très bel EP digital One Too Many Hearts lâché sur iTunes en février dernier et à un premier album éponyme quasi-parfait, voire même jusqu’à celle, pourtant très hypothétique, d’un album longtemps espéré de George Is Jones, collaboration folky entre Inara et le guitariste du groupe écossais Idlewild Rod Jones dont vous pourrez toujours découvrir quatre morceaux sur myspace dans l’intervalle, lequel risque fort de s’éterniser.

Mais dans l’immédiat le meilleur moyen de patienter, qu’on gardait de fait pour la fin, est d’aller prêter attention au vibrant My Love, premier extrait du nouvel opus de The Bird And The Bee en écoute là encore sur myspace. Y a pas à dire, ça fait rêver. Et tant qu’on en est au rêve, les fans seront sans doute ravis d’aller mettre la main, même virtuellement via iTunes, sur l’EP Live From Las Vegas At The Palms. Tout est dans le titre, et pour le reste le tracklisting est le suivant :

1. Again & Again (Bossa Nova Version)
2. Fucking Boyfriend
3. Autumn Leaves [reprise d’un standard des années 40 adapté par Johnny Mercer des Feuilles mortes de Prévert et Kosma]
4. Man
5. Preparedness

Pas de sortie physique prévue, ça commence à devenir une sale habitude mais on ne peut que leur pardonner après avoir jeté un oeil à la vidéo qui suit, avec son remix de Polite Dance Song - l’original ouvrant l’EP Please Clap Your Hand paru fin 2007 - digne de Mr. Oizo :

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