Le prochain Access To Arasaka en orbite

A la manière de l’EP ==null qui avait précédé son fabuleux Void() ; l’an dernier, la prochaine sortie du New-Yorkais Access To Arasaka sera digitale et offerte au libre téléchargement. Il faudra donc une nouvelle fois trouver son chemin dans le labyrinthe cybernétique de son site officiel, opaque et fascinant à l’image de sa musique, mais pour le moment seul un court trailer contemplatif et stellaire peut permettre de se faire un début d’idée de cet Orbitus, dont ne sait même pas encore s’ils s’agira d’un album ou d’un format court :

Orbitus [promo_01] from Access To Arasaka on Vimeo.


Pour patienter toutefois, deux mixes signés Robert Lioy vous attendent depuis février via Headphone Commute, blog dédié aux musiques instrumentales : d’abord Re:pose, compilation plus ambient et "relaxante" où l’on retrouve notamment notre chouchou Tomáš Dvorák, les séminaux The Future Sound Of London ou encore l’Australien Boy Is Fiction - auteur l’an dernier d’un superbe Broadcasts In Colour idéalement partagé entre dark IDM impressionniste, poptronica rêveuse et glitch-ambient éthéré - parmi des artistes aussi divers que Billie Holiday (remixée par les Junior Boys), Fever Ray (le temps d’un reprise de Vashti Bunyan) ou encore Tor Lundvall. "Il y a des moments où l’on se sent claustrophobe dans sa propre peau, où le monde semble trop vaste, où le chemin menant à notre futur apparaît trop complexe" confesse l’Américain. "Des moments où vous avez besoin de vous concentrer, de méditer, de vous retirer de l’équation. C’est exactement ce que cette sélection de morceaux fait pour moi".

Quant à In:spire, il s’agit comme son nom l’indique d’une compilation d’influences où l’on reconnaîtra pas mal d’artistes vantés dans nos pages, de Clark (Warp) à Millipede (Hymen Records) en passant par un certain nombre de collègues du label Tympanik Audio : Tapage & Meander, Geomatic, Candle Nine, Lucidstatic ou encore C.H. District. Soit "des chansons qui maintiennent en vie mon envie de faire de la musique" dixit le New-Yorkais, que l’on peut également retrouver avec un inédit à sa mesure sur la nouvelle compilation du blog Wounds Of The Earth, où il côtoie encore une fois du beau monde de chez Tympanik, notamment Dirk Geiger, Famine, SE ou Lucidstatic, entre autres petits génies de l’IDM du côté obscur tels que Pleq et Worms Of The Earth, ou du dark ambient sur une seconde partie tout aussi réussie et particulièrement riche en découvertes potentielles (on retiendra notamment False Mirror, Roto Visage, Svartsinn, Bunk Data ou The Peoples Republic Of Europe justement auteurs ce mois-ci d’un impressionnant Solipsism dévoilé via Bandcamp).

L’occasion d’en terminer sur l’actu du label chicagoan, à savoir la sortie de Scintilla, quatrième album de Stendeck et successeur de l’acclamé Sonnambula pour lequel ce pianiste de formation avait signé chez Tympanik en 2009. Soit un disque fleuve du genre épique où le lyrisme cinématique du Suisse se fraie un chemin au milieu de beats post-industriels en clair-obscur dans la mouvance de Subheim ou Autoclav1.1 comme vous pourrez en juger par les deux extraits à télécharger sur le site du label, dont Run Amok (Against Time Rebels) qui bénéficie également d’une vidéo co-réalisée par Tanner Volz aka Anklebiter :

News - 28.03.2011 par RabbitInYourHeadlights
 


IRM Podcasts - #11/ le printemps dans tous ses états (par Rabbit)

On partage ce nouveau podcast entre coups de coeur d’avril et mai tous genres confondus, sans pour autant déflorer le suspense de notre bilan mensuel en approche rapide puisqu’aucun disque parmi le vingtaine de LP et d’EPs sélectionnés pour notre top albums d’avril ne figure au programme de la néanmoins superbe tracklist qui suit : Tracklist : 1. (...)



Chroniques // 10 octobre 2010
Access To Arasaka

Son nom tiré du jeu de rôle Cyberpunk 2020 suffit à planter le décors. Entre IDM sombre et ambient futuriste, Access To Arasaka a tôt fait de marquer le paysage électronique, en particulier lorsque sort Oppidan en 2009. Un disque d’une maîtrise impressionnante alors qu’il ne s’agissait-là que de son deuxième album. Et voici aujourd’hui Void() ; (...)