Programmée pour le 21 octobre dans les salles américaines mais toujours sans date de sortie française, cette comédie dramatique du réalisateur indépendant Jonathan Segal, décrite par certains comme le croisement de Will Hunting et Garden State, permet de retrouver Andrew Bird en parfait équilibre entre légèreté, mélancolie hantée et tristesse lancinante.

A l’image sans doute de cette histoire dans laquelle un adolescent névrosé depuis le décès de sa mère et se faisant passer pour cancéreux pour s’attirer la sympathie des autres (Dan Byrd, vu dans la série Cougar Town ) doit faire face à la réalité, entre un père malade en phase terminale (Richard Jenkins, déjà patriarche dans Six Feet Under ), un professeur clairvoyant mais bien décidé à l’aider (Adam Goldberg) et un amour naissant au plus mauvais moment (et on le comprend puisqu’il s’agit d’Emily VanCamp, la désarmante Rebecca de Brothers And Sisters ).

La BO, quant à elle, sortira la semaine prochaine et ne contient pas de chanson de l’excellent Chad VanGaalen contrairement au trailer ci-dessus mais un titre de Wolf Parade extrait d’ Apologies To The Queen Mary ainsi qu’un inédit rêveur de Khaela "The Blow" Maricich enregistré pour l’occasion avec Richard Swift. Et pour le reste c’est bien notre oiseau qui tient les rênes, trop rarement au chant (bien qu’Arcs And Coulombs ou Night Sky viennent donner un petit aperçu de ce à quoi pourrait ressembler son prochain opus prévu pour 2012, à savoir du pur Andrew Bird période Mysterious Production Of Eggs ) mais sifflotant et piquant son violon comme à l’accoutumée sur des mélodies souvent plus douloureuses que ce à quoi il nous avait habitués jusqu’ici, tirant également le meilleur de l’expérience en demi-teinte de Useless Creatures sur quelques morceaux - réussis cette fois - à la frontière du drone-ambient.

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