Jemek Jemowit - Zemsta

1. Jeans und Leder
2. Männer meiner Heimat
3. In Schoeneberg
4. Meine Tabletten
5. Liebe, Krass und Hass
6. Am Boden zerschmettert
7. Sad ostateczny
8. Angst vor Feuer
9. Zemsta
10. Internist im Internet
11. Chce zostac twoja matka


Sortie le : 19 septembre 2011
Never trust Spotify. Traumatisé par son chef-d’œuvre Legenda Zygmunta Blask - on parle d’un album au niveau des meilleurs Bowie, c’est dire la classe de l’objet -, je guettais avec attention la moindre sortie de Jemek Jemowit. Deux ans plus tard - c’est à dire dimanche dernier, je découvrais que l’électron libre polonais, exilé en Allemagne, revenait avec un Zemsta aussi martial que dansant. Joie ? De courte durée. Vérification faite, Zemsta date en fait de... septembre 2011. Tant pis, la chronique était écrite. Et il n’est jamais trop tard pour (re)découvrir l’œuvre de Jemowit. Voici donc.
Voix grave, rythmiques herculéennes, basses synthétiques, Jeans und Leder installe l’ambiance. Principalement scandés dans la langue de Goethe, les morceaux de Zemsta attestent du background ouvertement electro / EBM / acid house de leur auteur. Pour preuve l’excellent Sad ostateczny et ses alarmes retentissantes sous un déluge de bombes ou encore le survitaminé Männer meiner Heimat. S’il confesse une certaine phobie du feu sur Angst vor Feuer et ses synthés épileptiques, Jemowit démontre surtout une propension certaine à le mettre sur le dancefloor. Tout au long de l’album, l’artiste orchestre les noces de Depeche Mode et de Mo-Do, l’alliance de Moroder et de Peaches. S’abreuvant à la fontaine de la culture club berlinoise, le compatriote de Robert Lewandowsky balance ses morceaux aux grooves syncopés comme un forgeron martèle son enclume (Zemsta, Chece zostac twoja matka, In Schönberg). D’une cohérence absolue, cet album s’autorise à l’occasion quelques embardées cold wave (Internist im Internet) sans pour autant nuire à l’harmonie de l’ensemble. Si Zemsta n’a pas la profondeur émotionnelle de Legenda Zygmunta Blask, celui-ci n’en reste pas moins un excellent album, dansant et bourré d’inventivité. Pas mal pour un premier effort...


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