Miles Kurosky sans Beulah, c’est à peu près comme avec...

Séparés en 2004 suite au peu de succès de leur quatrième album Yoko pourtant salué par la critique américaine, Beulah avait laissé de nombreux orphelins parmi les admirateurs du collectif Elephant 6 et de ses orfèvres de la pop baroque adeptes des chansons à tiroirs, Apples In Stereo et autres Of Montreal en tête.

Autant dire que c’est avec une joie non dissimulée que l’on a découvert mardi via Shout ! Factory le premier album solo de son leader Miles Kurosky, une sortie passée quasi inaperçue chez nous (et pour cause, l’objet n’est disponible qu’en import de ce côté-ci de l’Atlantique) et sur laquelle on se devait de revenir tant les 10 chansons de The Desert Of Shallow Effects, enregistrées avec l’aide de plus d’une vingtaine d’instrumentistes dont une majorité des membres de la formation san-franciscaine (le bassiste Eli Crews, ingénieur du son pour Why ?, Restiform Bodies, Deerhoof ou encore Sholi, s’étant même chargé de l’enregistrement), s’avère à la hauteur d’un The Coast Is Never Clear en termes de songwriting fervent, d’arrangements virevoltants et de subtils décadrages mélodiques ou rythmiques, à l’image du single Dog In The Burning Bulding en vidéo animée ci-dessous :

A ne manquer sous aucun prétexte.

News - 11.03.2010 par RabbitInYourHeadlights