Ladylike Lily - L’Antipode (Rennes)
le 18/10/2019
Ladylike Lily - L’Antipode (Rennes)
Effectuons un petit pas de côté dans notre ligne éditoriale, qui pourrait justement se définir par l’absence de limite clairement établie, en nous centrant sur le live report d’une performance de Ladylike Lily s’adressant plus particulièrement aux enfants et donnée à l’occasion du festival Marmaille dans une salle de l’Antipode où la Bretonne a partiellement pensé et conçu sa prestation, et qui était pour l’occasion installée en configuration assise.
L’univers déployé était nécessairement enfantin mais, en dépit de sa candeur, cet Echoes publié en mars dernier contient une double lecture suffisamment subtile et solide pour que petits et grands y trouvent leur compte. Munie en permanence d’un micro qui lui sert aussi bien pour chanter qu’au moment de narrer son conte lors des intermèdes musicaux, Ladylike Lily apparaît seule sur une scène qu’elle occupe totalement, alternant entre synthétiseurs, guitares et pédales.
Au gré des événements rencontrés par l’auteure dans ce conte, les illustrations musicales varient d’une pop synthétique faussement candide (Les Violets)
à un trip-hop plus hanté (Les Couleurs Se Perdent et ses faux-airs d’Émilie Simon) en passant par des rêveries oniriques et minimalistes (Ferme Les Yeux). La performance scénique est envoûtante, Orianne Marsilli (se) jouant d’un écran projetant des animations qu’elle sublime avec quelques ombres chinoises et des chorégraphies dans le noir où seules apparaissent les sphères lumineuses qu’elle brandit.
Ode à disposer de son propre corps (Je Ne Suis Pas À Toi, empreint de lourdeur, sonne comme une réactualisation du The Snake de PJ Harvey à destination des enfants) ou scénarisation de la folie de l’intolérance humaine (Les Violets), Echoes est une bien belle œuvre, pleinement pensée pour le public enfants (ce Monstre Bisous en lequel l’artiste se grime apparaît comme un objet transitionnel réconfortant) qui prend tout son sens sur scène.
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