Carolo - s/t EP

1. bits para ratas
2. Morbo
3. KIkiKIki
4. Monokel
5. fribRitni
6. PURGA
7. balada
8. VIL METAL


Sortie le : 7 novembre 2023
L’occasion faisant le larron, on se permet une entorse à notre habitude tacite de ne chroniquer passé janvier que des disques de l’année en cours, pour vous faire découvrir ce premier EP de Carolo qui avait échappé à nos radars en novembre dernier. Carolo, c’est le projet solo de Carola Zelaschi, batteuse en feu des sauvages et sémillants Blanco Teta, combo punk/noise aux 3/4 argentin (et féminin) et un quart colombien (le bassiste) que l’on avait fait découvrir au public parisien il y a deux ans tout juste via feu notre orga Sulfure, et qui repasse par la capitale demain soir du côté de la Mécanique Ondulatoire avec, justement, Carolo en ouverture - à l’initiative du quatuor post-rock parisien Cosse qui sera lui aussi de la partie.
Pas étonnant à vrai dire que cette sortie éponyme, seconde pour la musicienne après un Panal signé sous son véritable patronyme en 2019, ait séduite sa compatriote Juana Molina qui la défend via son label Sonamos (du nom d’une des chansons de son album Segundo) tant on y retrouve d’emblée, sur un titre tel que bits para ratas, la même dimension tribale et hypnotique aux incantations baroques que chez l’auteure de Wed 21, sur fond de sonorités plus industrielles, ou d’EBM à l’Allemande dans le cas du tout aussi mélangeur Monokel, télescopant notamment vocalises découpées au scalpel, batterie syncopée, beats indus et guitare slowcore.
Il y a ainsi, comme chez Blanco Teta par-delà les cris, la vélocité et les dissonances, une vraie dimension pop chez Carolo... mais attention tout de même aux tympans fragiles, une certaine radicalité se frottant toujours à ces velléités mélodiques, sous le signe du collage, du recyclage, de la destruction et de la réinvention : face à un Morbo presque techno-rock aux airs de comptine déglinguée, à l’art pop dissonante mais dansante de fribRitni ou au lyrisme électronique de KIkiKIki déjà entrecoupé de glitchs rythmiques bien sentis, d’autres morceaux s’avèrent de fait plus ardus et particulièrement singuliers, du très ambient et mystique PURGA au percussif et déstructuré VIL METAL en passant même par balada, seule chanson de cette dernière partie de disque, à la fois introspective et fantasmagorique à souhait.
Une allégorie, dixit la musicienne, de l’hyper-stimulation à laquelle internet nous confronte tous plus ou moins aujourd’hui, dont on a hâte de découvrir le rendu sur scène !


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