The Lodger - Grown-Ups

Stress, pression, ras le bol, fatigue, oubliez tout ça, ça devrait s’arranger soit avec quelques jours de ciel bleu (pour ceux qui aiment), soit avec quelques congés bien mérités (pour ceux qui en ont), soit avec un album qui tombe à pic (pour ceux qui en veulent).

1. Many Thanks for Your Honest Opinion
2. Kicking Sand
3. Getting Special
4. You Got Me Wrong
5. Free Period
6. Simply Left Behind
7. My Advice Is on Loan
8. Let Her Go
9. Watching
10. Unsatisfied
11. Story’s Over
12. Not So Fast
13. Bye Bye
14. Let’s Make a Pact

date de sortie : 12-06-2007 Label : Slumberland

Mettons nous dans l’ambiance de suite, deux garçons une fille en provenance de Leeds et prêts à offrir le nécessaire pour illuminer n’importe quelle journée de l’année, ça ne se refuse pas. Je me souviens bien en son temps comment les impeccables Adventure Babies (qui eux ne venaient pas de Leeds, mais d’Angleterre tout de même) avaient réussi à ensoleiller nombre de mes journées. Mais cette année, c’est décidé, The Lodger prendra le relais et m’offrira sinon du beau temps ou des congés, au moins ma bande son de l’été.

Quand retentissent les premiers accords de Many Thanks For Your Honest Opinion, la journée démarre joliment. Plutôt que de passer les mains derrière la nuque et de se prélasser, on commence par sautiller comme à la belle époque des Ned’s Atomic Dustbin ou des Boo Radleys. Les vacances devraient ainsi être rythmées, un peu d’énergie et beaucoup de rosé.

Les conditions sont donc réunies pour le morceau suivant You Got Me Wrong où l’on pourra s’offrir un petit rock à la Housemartins, jamais facile à danser en espadrilles mais c’est la saison des nouvelles expériences, alors allons y gaiement.

Après tout ça, pour ma part, je vous propose illico l’option chaise longue afin d’apprécier à sa juste valeur cet album. A Free Period s’ensuit et nous rappelle qu’il y a un an, les new-yorkais de The Isles et leur premier opus Perfumed Lands avaient failli nous faire croire que le rock anglais avait foutu le camp de l’autre côté de l’atlantique. Remarquez, en France, nos amis de Polarsun avaient tenté le même coup avec The Magic Of Crashing Lights . Mais finalement inutile de vouloir départager tout ce petit monde, puisqu’ils s’accorderont probablement à se donner rendez-vous au point de convergence : le versant pop de l’incomparable pays des Boo Radleys. Que de souvenirs !

Rien n’a été oublié sur ce premier album de The Lodger puisqu’on a même droit à notre petit tour sur la plage (Kicking Sand). Encore une merveilleuse pop-song version "Le club des cinq", mais avec une Enid Blyton qui aurait remplacé le chien par les guitares. L’énigme du jour se trouvant dans le texte, “We’re not superstars”, pas facile de savoir s’ils disent ou non la vérité mais il n’empêche qu’ils sont en passe d’être accusés d’avoir détrôné mon album fétiche du genre à savoir le Adventure Babies de 1992. Et ne croyez pas à un retour de juvénilité qui se serait abattu sur ma tête, on ne brise pas 15 ans de règne en si peu de temps, mais franchement l’indie pop rock prouve toute sa force dans un album de cette trempe, un peu d’astuce, de mélodies et de candeur et ma passion s’enflamme.

C’est donc avec bonheur qu’on voit s’écouler un album impeccable. Idéalement, ils ont choisi de finir plus calmement mais avec des titres toujours aussi beaux et très polis (Bye Bye). Cet été on essaiera aussi de l’être malgré les attaques estivales de la musique du soleil. Mais le moment venu, on se lèvera en pointant du doigt l’astre de Leeds, bien plus jeune et bien plus frais et qui sera parfait pour ravir vos vacances comme les miennes.

Alors The Lodger, simple locataire dans ma discothèque ? Non assurément, propriétaire à vie d’une place privilégiée.

Chroniques - 29.06.2007 par indie
 


2ème été en compagnie de The Lodger.

Il parait que l’été aura un peu (beaucoup !) d’avance cette année, puisque le 19 mai prochain sortira le second album du groupe de Leeds : The Lodger. Intitulé Life Is Sweet, il sera précédé par un single The Good Old Days à paraitre début mai sur le label Bad Sneakers Records. En attendant, on peut s’offrir une petite pensée pour ceux qui, l’an (...)