Eels - Royal Albert Hall
CD1 :
1. Where I’m At
2. When You Wish Upon A Star
3. The Morning
4. Parallels
5. Addressing The Royal Audience
6. Mansions Of Los Feliz
7. My Timing Is Off
8. A Line In The Dirt
9. Where I’m From
10. It’s A Motherfucker
11. Lockdown Hurricane
12. A Daisy Through Concrete
13. Introducing The Band
14. Grace Kelly Blues
15. Fresh Feeling
CD2 :
1. I Like Birds
2. My Beloved Monster
3. Gentleman’s Choice
4. Mistakes Of My Youth/Wonderful, Glorious
5. Where I’m Going
6. I Like The Way This Is Going
7. Blinking Lights (For Me)
8. Last Stop ? This Town !
9. The Beginning
10. Can’t Help Falling In Love
11. Turn On Your Radio
12. Flyswatter
13. The Sound Of Fear
Sortie le : 14 avril 2015
Sur quels critères évalue-t-on la qualité d’un live ? Est-il réellement possible de répondre à une telle question ? L’initiative n’est-elle pas encore plus ardue lorsqu’il s’agit d’un artiste de chevet ? Toutes ces questions parasitent forcément la boite crânienne du chroniqueur avant de prendre sa plume, fut-elle fictive puisque remplacée par un clavier.
Si le grand public a oublié Eels, boudé depuis 1998 et Electro-Shock Blues, chef-d’œuvre trop alambiqué pour s’épanouir dans les premières écoutilles venues, l’Américain est régulièrement à l’honneur dans nos colonnes.
Depuis 2009, l’auteur de Beautiful Freak a entamé avec Hombre Lobo le second cycle de sa discographie. Certains considèrent que, depuis lors, il suit une descente aux enfers - ou tout au moins vers la médiocrité. Un avis qu’il sera aisé de balayer d’un revers de main en citant les œuvres majeures que sont Hombre Lobo ou surtout Wonderful, Glorious.
La récréation que constituait justement Wonderful, Glorious en 2013, avait permis à Mark Oliver Everett de trouver un nouveau souffle après deux disques moins mémorables. La tournée qui avait suivi l’album orange s’inscrivait dans sa suite logique : immédiate, dynamique et enjouée.
Une frange du public qui avait oublié à quel point E était génial a profité de The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett l’an passé pour raccrocher les wagons. Intimiste et abouti, bien qu’ici et là en pilotage automatique, ce disque a fait l’objet d’une tournée suivant, là encore, une veine similaire à l’esprit du travail en studio.
Prédominance du piano et des vents, guitares et cordes frottées en retrait, Royal Albert Hall constitue encore une nouvelle orientation de ce que peut être un live de Eels. On avait connu les arrangements de cordes majestueux de Eels With Strings : Live At Town Hall, le rock en comité réduit d’Electro-Shock Blues Show, la relative sécheresse de Live And In Person ! London 2006 ou les tonalités acoustico-orchestrales de Oh What A Beautiful Morning, il faudra désormais compter sur les ballades mélancoliques au piano de Royal Albert Hall.
Sur ce disque, Eels joue essentiellement des titres issus du dernier opus, délaissant totalement - ou presque, puisque l’éponyme y figure - Wonderful, Glorious. Le rythme et la tonalité y sont donc à l’avenant. Royal Albert Hall n’est pas un disque que l’on écoute avant d’aller se déchaîner sur le dancefloor. Il ne s’agit pas là d’un live auquel on assiste en se situant au premier rang, prêt à pogoter. Non, il convient de prendre du recul pour apprécier Royal Albert Hall, travail d’une formation menée par un quinquagénaire génial, parfois las de forcer son talent, si bien qu’il en laisse de temps en temps sous la semelle.
Pour autant, dès lors que les conditions d’écoute idoines auront été trouvées, Royal Albert Hall délivrera un charme dominical prompt à plonger l’auditeur dans un mélange de mélancolie et de plénitude : les émotions opposées sur lesquelles s’appuie l’essentiel de la discographie de Eels, en somme.
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