Gorillaz ressuscité ?

Hallelujah (... money) peut-on entendre sur le nouveau single du groupe cartooné de Damon Albarn... nous on demande à voir, et surtout esgourder quelque chose de sincère et d’enthousiasmant à nouveau chez Gorillaz après une paire d’albums clinquants et majoritairement ratés puis plus rien en 5 ans... mais avec Benjamin Clementine, Mercury Prize 2015 en prêcheur halluciné dans un décor doré d’immeuble financier sur fond d’images de La ferme des animaux, d’encagoulés du KKK et autres clins d’oeil détournés à l’investiture de Trump aujourd’hui, et une vraie atmosphère pour la première fois depuis longtemps, il faut avouer que l’affaire est plutôt bien partie :



Malgré ses promesses d’album énergique qui trancherait avec les ballades spleenétiques de son superbe Everyday Robots de 2014, on ne peut en effet que se réjouir du retour de l’Anglais aux influences gospel qui contrebalançaient l’électronique et le hip-hop enténébrés de Demon Days, gage de lyrisme et d’émotion dans la contradiction, ici entre foi en l’humanité et promesses d’apocalypse géopolitique sous le signe de l’argent roi, à mi-chemin de l’ironie et du plus absolu premier degré.

A confirmer en long format plus tard dans l’année, un cinquième opus dont ce single, étrangement, ne ferait pas partie...

News - 20.01.2017 par RabbitInYourHeadlights
 


Kid Koala et Damon Albarn ont vu l'ours

Ce pourrait être l’avant-goût d’un retour au source pour Gorillaz ou plus vraisemblablement d’un nouvel opus de Deltron 3030 si souvent espéré bien que Del lui-même n’ait encore rien laissé filtrer : Kid Koala de passage il y a quelques jours à l’émission de radio new-yorkaise Beats In Space vient d’y jouer la démo d’une nouvelle collaboration avec Dan The (...)



Chroniques // 20 juillet 2018
Gorillaz

Now is too late. Si vous avez vécu sur une autre planète depuis 18 ans et que vous vous apprêtez à découvrir Gorillaz via ce 6e opus enregistré à la va-vite et publié fin juin après un petit mois de teasing sur les réseaux branchés des gens cool qui n’ont rien à dire (comprendre, Instagram), filez donc écouter Demon Days et remonter à rebours la disco du (...)