Américain basé à Tallahassee, Beajn réussit avec Naeco à placer la barre très haut. Et ce, dès son premier essai discographique.

Comme souvent, dans le "streaming du jour", c’est sur Bandcamp - et gratuitement - qu’est disponible ce bijou entièrement instrumental et revendiqué par son auteur comme du "trip-hop expérimental".

Pas forcément faux, mais terriblement réducteur. Car si, sur Solarwind, Beajn se permet quelques scratches à la Geoff Barrow, l’influence majeure est plutôt à chercher du côté de l’IDM de Boards of Canada, époque Music Has The Right to Children, ou encore de certaines compositions d’Oval.

L’artiste originaire de Floride possède néanmoins sa propre identité musicale, difficile à retranscrire avec des mots que nous ne manierons jamais aussi bien que lui s’amuse avec ses nappes lancinantes. On terminera néanmoins la présentation sur une recommandation de l’artiste qui conseille à ses auditeurs d’écouter Naeco "au casque ou en voiture". Une telle ode au voyage mérite bien ça...