La face cachée de New-York.
La ville de New-York et le quartier de Brooklyn résonnent inlassablement avec l’histoire du rock. En 2003 et suite aux évènements tragiques de septembre 2001, la rédaction de L’Express parlait d’une renaissance, d’un baby-boom avec des rejetons comme les Yeah Yeah Yeah, Interpol, Liars ou encore The Strokes.
Tout récemment, c’est le New York Times bien placé pour causer, qui nous parlait de Brooklyn et de l’apparition de jeunes pousses tels que Yeasayer, MGMT, High Places ou Psychic Ills. Les Inrocks également y sont allés de leur New York : l’avenir du rock en mars dernier.
Oui, les enfants du Velvet Underground ou de Sonic Youth ont reçu la faveur des médias et du public. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter là dans la découverte de cette luxuriante scène new-yorkaise. Sauf si vous êtes un rockeur pur et dur.
En effet, la véritable indie-pop qu’on ne croyait chère qu’aux anglo-saxons bercés par les disques de Sarah Records a aussi ses quartiers dans la ville. Que vous soyez homme d’affaires, riche passionné ou prêt à vous ruiner pour un festival tendance twee-pop, la grosse pomme pourrait être une destination de choix entre le 12 et le 15 juin 2008.
NYC Popfest 2008 est un festival plutôt rare dans ce monde de brutes. Imaginez un peu la petite semaine fatigante :
Le jeudi 12 juin, direction Cake Shop, une boutique sur deux niveaux qui est tout à la fois bar, disquaire et salle de concerts. 3 loisirs en un lieu, la classe et ce soir-là ils accueillent la première soirée du NYC Popfest 08 avec 2 groupes du cru (Alsace Lorraine et in interview) et 2 autres suédois (Love Is All et Oh ! Cluster).
Le lendemain 13 juin, grosse soirée au Pianos avec toujours 2 locaux From Bubblegum to Sky et The Besties et deux groupes venus d’ailleurs ici Tullycraft (j’adore leur album Disenchanted Hearts Unite ) et Pants Yell (ces derniers étant passés récemment à Paris au Pop’In en compagnie de Lispector), l’unique artiste française a être passé à ce festival l’an dernier).
On pourrait s’extasier comme ça jusquau 15 juin, en citant les anglais de Frank & Walters et The Orchids (non vous ne rêvez pas), les finlandais de Cats On Fire dont j’ai déjà dit du bien, et ce qui ressemble à de belles découvertes :
Steve Goldberg and the Arch Enemies
The Pains of Being Pure at Heart
Mais voilà tout ça pour dire que New York ne verse pas que dans le rock comme on voudrait bien nous le faire croire. Des passionnés d’indiepop, il en existe aussi par là, en Floride aussi avec le Popmayhem festival (aucun nom connu mais des tas de bons groupes), en Georgie avec un fameux Athens popfest ou si vous ne voulez pas aller aussi loin, tout simplement en Angleterre avec le festival Indietracks qui parmi les dizaines de groupes plus indé tu meurs, place le Wedding Present et Los Campesinos ! en tête d’affiche.
Alors voilà, en partant du rock à New York pour finalement vanter les bienfaits d’une pop plus légère, me voici quasiment revenu en France à me rendre compte que certes il pleut des festivals et d’autant plus quand les beaux jours arrivent ; mais hélas, jusqu’à preuve du contraire, on n’a pas notre Popfest. Il y aurait pourtant des tas de groupes français à inviter (réécoutez notre 2007 Fresh and French Tour ... et bientôt on vous parlera de My Raining Stars). Mais il faudra bien un jour diversifier l’offre, être un peu plus imaginatif que le fameux festival allongé dans l’herbe (même si c’est plutôt agréable). Avis aux amateurs, dans tous les cas, vous avez gagné une tripotée de liens pour jouer à Myspace des heures durant.
The Pains of Being Pure at Heart sur IRM - Site Officiel - Myspace
The Pain Of Being Pure At Heart
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- Aidan Baker + The Eye of Time (concert IRM / Dcalc - intro du Sulfure Festival) - Le Vent Se Lève (Paris)
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