Promo avortée pour Amanda Palmer

Amanda Palmer est furibarde. La promo en Angleterre du single Oasis, tiré de son premier album solo Who Killed Amanda Palmer ?, vient de se prendre une vilaine gamelle. Personne ne veut diffuser la chanson, récit d’une ado violée pendant une fête, dont l’avortement est perturbé par des fondamentalistes chrétiens, mais qui s’en fiche pas mal car elle a reçu une photo dédicacée de son groupe préféré.

Accompagnée d’un clip tonique et explicite signé Michael Pope, la chanson joue sur le décalage entre les thèmes très sombres qu’elle aborde et le format pop ensoleillé, volontairement exacerbé par Palmer et son producteur Ben Folds. Un choix artistique qui a manifestement échappé aux TV et radios britanniques pour qui Oasis "traite avec légèreté les sujets du viol, de la religion et de l’avortement" (bien vu l’aveugle !).

"J’ai demandé quelles stations exactement refusaient de diffuser la chanson", raconte la chanteuse des Dresden Dolls. Réponse de son label, Roadrunner (une filiale de Warner) : "NME TV, Scuzz, Kerrang, MTV, Q, The Box... pour n’en citer que quelques-unes. Il n’y a qu’une poignée de réseaux : Bauer, Chartshow et MTV. Ils contrôlent toutes les stations et ils ont tous donné la même réponse..."

Tout récemment, après avoir vu ses vidéos retirées de YouTube sur ordre de Warner, Palmer s’était demandé tout haut si elle avait eu raison de signer sur une major. Cet incident, outre une publicité certaine (dont on ne saurait imaginer qu’elle était voulue, vu la réaction de la dame) lui fournit un nouveau motif d’interrogation. Finalement, l’underground avait ses charmes...

L’objet du délit :

News - 04.02.2009 par jediroller
 


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