Collectif parisien composé de sept membres, Huxley Met Soda sortait il y a quelques jours, après de nombreux projets au format plus court, un premier album aussi séduisant qu’atypique.

Que ce soit dans le néant ou l’absolu, la question du peuplement semble être un des moteurs de l’inspiration du septet. Après avoir enrichi plusieurs court-métrages ( EI8HT, 3 Gun et Finnisht It ! notamment) de certaines de leurs compositions, les membres du collectif ne pouvaient se contenter d’illustrer éternellement des visuels aux évocations tantôt désertiques, tantôt citadines.

Après deux EP ( Deepwater Horizon et Ahead ), Light And Free You Let Go, premier album d’Huxley Met Soda mélange une ambition et des sonorités empruntées au post-rock, à des mélodies davantage orientées pop. Ce melting-pot d’influences n’est pas sans rappeler Wires Under Tension ou encore les Rennais de Mermonte dont nous avions eu l’occasion de parler ces dernières semaines.

Cohérent et homogène sans jamais être répétitif, cet album se bonifiera au gré des écoutes. On sera, dès la première, frappé par l’immédiateté et la richesse de Burn Karma Cells, premier single dont le clip vient d’être réalisé tandis que Clover, de par son rythme, ses sonorités glaciales et un chant mélancolique n’est pas sans rappeler quelques-unes des perles de la discographie de múm.