Robin Foster : "J’aime les groupes qui repoussent les limites"
En 2011, Where Do We Go From Here ? était considéré comme
le quatrième meilleur album de l’année par les membres de notre forum. Après ce réel succès d’estime, l’étonnement en avait gagné plus d’un lorsque Robin Foster annonçait son intention d’avoir recours à la technique du crowdfunding pour financer PenInsular, son troisième album.
Ceux qui ont mis la main à la poche ont déjà reçu l’objet depuis quelques mois, mais ce n’est que depuis le 24 juin que l’album a été officiellement commercialisé. Dans quelque temps, nous reviendrons probablement plus longuement sur l’ambitieuse pop débridée de cet opus qui poursuit l’orientation choisie sur Where Do We Go From Here ?.
Robin Foster est un rêveur influencé par les paysages. Des vagues de Saint-Malo, qu’il considère comme l’un des plus beaux lieux du monde (mais bon sang, qu’attendent François Floret et ses ouailles pour inviter notre fan de Manchester United au Fort de Saint-Père, un lieu taillé pour ses compositions ?) à celles de Camaret, sa ville d’adoption, dont les paysages ont influencé PenInsular, en passant par Sean Ellis pour lequel il a composé la BO de Metro Manila, la musique du Britannique ne sait se dissocier des images.
Et s’il préfère les visuels aux mots pour accompagner ses compositions, c’est pourtant bien ce dernier support que Robin Foster nous a fait le plaisir d’employer pour un échange passionné.
L’interview
IRM : Salut Robin, les plus chanceux ont déjà PenInsular entre les mains depuis quelques mois avant même sa sortie officielle. Peux-tu nous parler de l’univers de cet album ?
Robin Foster : C’est un disque très personnel, fait de mes propres mains du début à la fin.
Je voulais laisser une carte postale derrière moi, un petit souvenir de l’endroit où je vis en ce moment (presqu’île de Crozon) et de ce qu’il m’inspire. Ce coin est magnifique, sauvage et isolé. Les morceaux en sont emplis, l’album est très insulaire.
Comment le placerais-tu au sein de ta discographie ? On sait que son génial prédécesseur, Where Do We Go From Here ?, avait été composé dans une période de deuil pour toi.
Where Do We Go From Here ? a été un album difficile du début à la fin, je remercie Dave qui était là pour rendre tout cela plus simple. Cette fois, c’était très différent, heureusement. J’étais débarrassé des contraintes des maisons de disques et des producteurs, j’ai moi-même pris le rôle de directeur et j’ai travaillé à mon propre rythme, sans le stress de me battre pour ce que je voulais. C’est vraiment un des meilleurs choix que j’ai jamais fait.
J’essaie de lier un album à l’autre : le "where" de "elsewhere" et "Where Do We Go From Here ?", le port de Camaret à la fin de Where Do We Go... le reliant à PenInsular ... donc nous verrons bien ce qui se passera ensuite.
Depuis Where Do We Go From Here ?, Ndidi O et Dave Pen sont tes fidèles collaborateurs. Comment se retrouve-t-on à côtoyer Dave Pen, chanteur d’Archive, après seulement un album ?
En fait, c’est lui qui a pris contact avec moi ! Dave est sans doute la meilleure personne avec laquelle j’ai jamais travaillé dans le monde de la musique. Nous sommes sur la même longueur d’onde, c’est toujours un plaisir, et malgré la tonalité souvent sombre des chansons, nous prenons beaucoup de plaisir !
Nous avons enregistré beaucoup plus de morceaux, je ne sais pas quand nous les diffuserons. L’un d’eux, Life and Death, est sur la bande originale de Metro Manila.
Plus cinématographique, post-rock sur Life Is Elsewhere, ta musique lorgne aujourd’hui sur une forme de pop ambitieuse marquée par le trip-hop, l’électronique, et pourtant on reconnaît toujours ta patte un peu comme Archive justement qui a su garder son identité tout en évoluant sans cesse. Tes collaborateurs ont-ils influencé cette orientation ?
Je pense que les composantes principales sont l’âge et l’expérience font, vous évoluez en tant que musicien en vieillissant. Archive fait cela particulièrement bien, ils deviennent meilleurs au fil du temps et repoussent leurs limites... C’est la façon dont les choses devraient se passer.
Je me suis rendu compte qu’à un certain moment, j’ai arrêté de me soucier de ce que les autres faisaient... Et ce moment-là, c’est quand j’ai déménagé loin de la ville, à l’abri des influences extérieures.
Pourquoi as-tu créé ton propre label pour enregistrer Life Is Elsewhere, ton premier album ? Quel est ton avis sur l’industrie musicale ?
J’ai lancé un petit label indépendant avec un collègue, simplement comme un moyen de sortir l’album... Ça a bien commencé, mais en grandissant, ce label est devenu l’opposé de ce que j’espérais. Ainsi, après deux albums, je l’ai quitté et j’ai "crowdfundé" celui-ci....
Mon opinion sur l’industrie de la musique aujourd’hui ? Je n’en suis pas sûr, Star Academy, Pop Idol et compagnie l’ont presque tuée. En France, c’est inquiétant, les musiciens doivent reprendre le contrôle, pas le laisser aux cadres des maisons de disques avec leurs poches avides. Ils pensent être eux-mêmes les stars, pas les artistes qu’ils promeuvent.
Tu as utilisé la technique du crowdfunding pour sortir PenInsular. Comment t’es venue cette idée ? Pourquoi y avoir recours maintenant seulement ? Est-ce plus difficile de sortir un album aujourd’hui qu’il y a deux ans ?
Crowdfunder l’album était génial. C’était beaucoup plus amusant et moins stressant que d’avoir à forcer les choses au sein d’un label. Je ne pense pas que ce soit difficile de sortir un album. En revanche, il est difficile de passer à la radio ici, d’autant plus quand vous ne chantez pas en français, mais je ne fais de toute façon rien pour avec des morceaux instrumentaux de six minutes.
Parmi les différentes offres proposées dans le cadre du crowdfunding, tu proposais, pour la somme de 1.000€, de débarquer chez les donateurs en leur donnant un concert privé. Je crois savoir que le nombre de fans ayant souscrit cette option a dépassé tes espérances. Tu as réussi à donner tous ces concerts privés ? J’imagine que tu as quelques anecdotes amusantes à ce sujet.
Je suis encore en train de les faire, jusqu’ici, ce sont de réels moments de plaisir. Il est clair que j’en referai d’autres. Nous en avons donné un pour un fan qui avait tout préparé dans son jardin. C’était superbe, avec les lumières, un salon extérieur et la scène. Et puis, il a commencé à pleuvoir et nous avons vidé son salon et joué dedans, c’était vraiment cool. Nous avons fini par y rester pendant des heures, manger avec lui, ses amis et sa famille, une très belle expérience.
La municipalité de Camaret a pas mal soutenu ton projet. Espéraient-ils que Camaret devienne un lieu de pèlerinage pour les fans ? Quel était le deal ? Y a-t-il des projets communs à venir ?
David, l’adjoint ici, est très enthousiaste à faire bouger les choses. Nous cherchons toujours des façons de rendre le secteur plus vivant, il mérite tellement plus de visites hors saison. C’est un endroit magnifique et les gens sont très accueillants. J’adorerais avoir un festival ici.
Le 24 juin, en plus de PenInsular, est également sortie la BO de Metro Manila, dont tu es l’auteur. Peux-tu nous parler de ton implication dans ce projet ? Comment en es-tu venu à collaborer avec Sean Ellis ? Compose-t-on de la même façon un album solo ou une BO ? Avais-tu une forme de commande à respecter ?
Ce fut un long processus, mais une si belle expérience. Sean, comme Dave, m’a contacté via Myspace il y a quelques années. Je lui ai envoyé quelques pistes, nous sommes devenus amis et on a depuis travaillé ensemble sur beaucoup de choses. Les yeux de Sean et mes oreilles sont en parfaite symbiose.
Avant de sortir ton premier album solo, tu as fait partie du groupe Beth, qui a notamment fait la première partie des Kills, Yann Tiersen ou Placebo. J’imagine que l’album sorti en 2000 est aujourd’hui introuvable ?
Malheureusement, oui, il est introuvable. C’est un bel album, la version originale de Loop figure dessus. Nous avons enregistré un deuxième album, à mon avis bien meilleur que le premier, mais qui n’est jamais sorti. J’espère que ce sera le cas un jour.
On évoquait les autres artistes. Tu as souvent dit être fan de Morrissey et avoir été influencé par Talk Talk. Cette dernière influence est, je trouve, extrêmement perceptible dans ta musique. Mais quels disques t’ont particulièrement marqué ? Tu évoques également fréquemment Elbow. Parmi les artistes encore en activité, y en a-t-il d’autres dont tu t’inspires ou que tu apprécies particulièrement ?
J’aime beaucoup tous ces artistes. Du côté des groupes toujours en activité je suis un grand fan de Queens Of The Stone Age même si ça ne s’entend pas dans ma musique. J’aime les projets parallèles au groupe aussi, n’importe quelle sortie avec Mark Lanegan est toujours géniale. Six By Seven était un groupe auquel Dave et moi étions tous deux bien connectés.
Des groupes comme Radiohead ou Elbow font toujours de grands albums, j’aime les groupes qui repoussent les limites. Je ne suis pas fou d’Atoms For Peace cela dit.
Il y a quelques mois, IRM sortait une triple compilation. A cette occasion, nous avions interrogé les différents artistes sur leur conception de l’accès gratuit à leur musique. Toi-même, qu’en penses-tu ?
Je n’y pense pas.
Éloignons-nous du domaine musical, tu es supporter de Manchester United me semble-t-il. Comment peut-on se remettre des départs de Ferguson et Scholes la même année ? Un petit mot sur David Beckham, ancien de la maison qui, bien des années après toi, a traversé la Manche pour rejoindre l’Hexagone ?
Nous verrons, je pense que David Moyes sera un bon successeur.
J’ai été présenté à Cantona quelques jours seulement après que nous ayons joué aux TransMusicales et je lui ai dit que j’étais beaucoup moins stressé par le concert que par le fait de le rencontrer. Il m’a demandé quand est-ce que j’avais quitté le nord-ouest de l’Angleterre. Je lui ai répondu "la même année que vous, il n’y avait plus aucune raison de rester". C’est vraiment un bon gars, mais c’est le genre de personne qu’on ne veut pas contrarier, c’est une sacrée baraque !
La différence entre Beckham et toi, c’est qu’il ne parle pas français. Quelle maîtrise de la langue de Molière avais-tu avant de débarquer à Brest comme assistant d’éducation ?
J’ai étudié le français à la fac donc ça allait. Mais ce qui est important, c’est d’essayer de se fondre dans la population locale, de ne pas trop traîner avec d’autres étrangers qui parlent anglais. Faire partie de Beth, c’était ma façon de me mélanger, ils m’ont vraiment permis d’améliorer mon français.
La Bretagne, c’est aussi une terre de festivals. Je crois que tu aimes particulièrement les TransMusicales de Rennes. Y a-t-il d’autres festivals locaux lors desquels tu as pu jouer ? Le fait que tu n’aies jamais joué à la Route du Rock de Saint-Malo, alors même que ta musique se prêterait particulièrement à l’ambiance du fort, m’intrigue. As-tu déjà été contacté ?
Jamais, mais je serais ravi d’y jouer bien sûr. Saint-Malo est l’un de mes endroits préférés dans le monde ! Nous jouerons d’ailleurs à St Malo avec Archive le 17 juillet.
L’interview en anglais
IRM : Hi Robin, the lucky ones already received PenInsular a few months before its official release date. Can you tell us about the spirit of this album ?
Robin Foster : It’s a very personal record, made by my own hands from start to finish.
I wanted to leave a postcard behind me, a little reminder of where I’m living now (presqu’île de Crozon) and what it inspires in me. This area is amazing, wild and isolated. The tracks merged into that, the album is very insular.
How would you position PenInsular in your discography ? We know that its great predecessor, Where Do We Go From Here ?, was composed during a period of mourning for you.
Where Do We Go From Here ? was a hard album from start to finish, thanfully Dave was there to make it easier. This was very different, thankfully. I was free from the restraints of record companies and producers, I took the role of director for myself and worked at my own pace, none of the stresses of having to fight for what you want, it was really one of the best choices I’ve ever made.
I try and link one album to another : the "where" of "elsewhere" and "where do we go from here", the port of Camaret at the end of Where Do We Go... linking it to PenInsular ... so we’ll see what happens next.
Since Where Do We Go From Here ?, Ndidi O and Dave Pen are your loyal contributors. How did you get in touch with Dave Pen, Archive’s vocalist, after only one album ?
He actually got in touch with me ! Dave is without doubt the best person I’ve ever worked with in music, we are on the same wavelength, it’s always a pleasure, despite how dark the songs often sound... we have a great time !
We’ve recorded lots more tracks, not sure when they’ll be out though. One of them, Life and Death, is on the soundtrack to Metro Manila.
More cinematic, post-rock oriented on Life Is Elsewhere, your music is now approaching a form of ambitious pop influenced by trip-hop and electronics, and yet we immediately recognize your sound, a bit like Archive was able to keep its identity while evolving constantly. Have your contributors influence that direction ?
I think the main things are age and experience, you just evolve as a musician as you get older. Archive do that so well, they just get better and better as time goes on, always challenging themselves which is how it should be.
One thing I’ve found is that at some point I just stopped giving a fuck about what other people were doing... that’s when I moved away from the city, away from external influences.
Why have you created your own label to record Life Is Elsewhere, your first album ? What is your opinion about the music industry and its current state ?
I started out with a colleague to have a small indie label, simply as a means to release the album. It started well but as it grew it became the oppposite of what I hoped for. So after two albums I left and crowdfunded this one.
My opinion of the music industry now ? Not sure, star academy and pop idol etc have almost killed it. In France it’s quite worrying, it needs to get back in to the hands of the musicians, not the corporates and their greedy pockets, they think they are the stars themselves, not the artists they promote.
You used crowdfunding to publish PenInsular. How did this idea come to you ? Why using it only today ? Is it more difficult to release an album today than it was two years ago ?
Crowdfunding the album was great, much more fun and a lot less stress than having to push things through a company. I don’t think it’s difficult to release an album. It’s difficult to get it on the radio here, more so if you don’t sing in french but I don’t do myself any favours either with 6 minutes instrumentals.
Among the various compensations of your crowdfunding campaign, you offered, for the sum of € 1,000, to play a private home concert. However, the number of fans who subscribed to this option has exceeded your expectations. Were you able to give all these private concerts ? I guess you may have some funny anecdotes to tell us about it.
I’m still doing them, they are a lot of fun so far, I’d definitely do it again. We did one for a fan who’d set up everything in his garden, it looked great, lights, an outside lounge and stage. Then it started to rain so we emptied his salon and played in there, it was really cool. We ended up staying for hours, eating with him and his friends and family, a very nice experience.
The municipality of Camaret supported your project. Did they hope Camaret become a place of pilgrimage for fans ? What was the deal ? Are there other common projects planned for the future ?
The adjoint here, David, is really enthusiastic to make things happen, we are always looking for ways to make the area more alive, it deserves so much more visits off season. It’s a beautiful place and the people are very welcoming. I’d love to have a festival here.
On June 24, in addition to PenInsular, you also released the soundtrack for Metro Manila. Can you tell us about your involvement in this project ? How did you met Sean Ellis ? Composing a solo album or a soundtrack, does it work the same way ? Did you have some specifications to comply with ?
It was a long process, but such a great experience. Sean, like Dave, contacted me through myspace a few years ago...I sent him some tracks, we became friends and have since worked together on many things. Sean’s eyes and my ears are in perfect symbiosis.
Before releasing your first solo album, you’ve been part of the band Beth, opening live for The Kills, Yann Tiersen or Placebo. I guess Beth’s album released in 2000 is hard to find today ?
Yes it is, unfortunately, it’s a nice album, the original version of Loop is on there. We actually recorded a second album that never came out, much better than the first in my opinion. Needs to come out one day.
Spoking of other artists, you often claimed to be a fan of Morrissey, and have been influenced by Talk Talk which is an evident reference in your music. But what records particularly affected you ? You also mention frequently Elbow. Among musicians still active, are there some others that inspire you or that you particularly like ?
Well I love all those artists, of groups that are still around I am a big fan of Queens Of The Stone Age, though you can’t hear it in my music , I love the projects they do around the group too, anything with Mark Lanegan is always amazing. Six by Seven are/were a group that Dave and I both connected with.
Groups like Elbow and Radiohead are always doing great albums, I like groups that push the boundaries. I wasn’t mad on Atoms for Peace though.
A few months ago, IRM published a three parts compilation. On this occasion, we interviewed various artists about their conception of free access to their music. What do you think about that issue ?
I don’t think about it.
Let’s get away from the music industry, I heard you’re a Manchester United fan. How is it possible to recover from Ferguson and Scholes’s departures in the same year ? What do you think about David Beckham, another retired, who crossed the Channel many years after you did to join our country ?
We will see, I like David Moyes as a replacement.
I was introduced to Cantona just a few days after we played the TransMusicales, I told him I was much more stressed about meeting him than the concert ! He asked me when I left the northwest of England, I said "same year as you, there was no point in staying anymore". He’s a really nice guy, but you wouldn’t want to upset him, he’s a big lad !
The difference between Beckham and you is that he doesn’t speak french. How did you manage with french language before landing at Brest as an education assistant ?
I studied french at uni so it wasn’t too hard... But the important thing is to try and blend in with the locals, not to hang around too much with other foreigners who speak english. Being in Beth was my way of blending in, they really helped my french.
Britanny is a land of festivals. It seems to me that you especially love Rennes’ TransMusicales. Are there other some local festivals where you played at some point ? I’m intrigued by the fact that you’ve never played at the Route du Rock in Saint-Malo, even though your music would particularly fit the ambience of the Fort. Have you been contacted by them already ?
Never, but I’d love to do it of course. St Malo is one of my favourite places in the world ! We are playing in St Malo with Archive on July 17th.
Interviews - 03.07.2013 par
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