Le streaming du jour #479 : Holy Strays - ’Christabell (single)’
Les dancefloors sensibles ne sont plus l’apanage des Berlinois, Londoniens ou autres New-Yorkais. Depuis quelque temps, le jeune producteur parisien Holy Strays s’amuse lui aussi à triturer les deux hémisphères de notre cerveau.
Tout d’abord, il est repéré par les excellents labels Not Not Fun (Pocahaunted, Peaking Lights, Ensemble Economique, etc...) et Hands In The Dark pour la compil Travel Expop Series 1, lui permettant ainsi de partager l’affiche en Europe avec la nouvelle garde de l’électro, drone et ambient comme Je Suis Le Petit Chevalier, Cankun ou High Wolf.
Après un premier essai, Hyperion, très remarqué l’année dernière pour sa variété et son ambition, faisant le grand pont entre la drum’n’bass et le krautrock de Tangerine Dream, Holy Strays sort aujourd’hui son nouveau single, Christabell, chez le label londonien Morning Ritual Recordings, sur lequel on ne peut que vous conseiller le groupe Eaux et son électro mélodique aux relents 80’s. Le single est composé de deux morceaux, les fameux Christabell, sobrement intitulés A et B.
Ce qui frappe d’emblée sur le A, c’est la puissance des rythmiques, variées et complexes, Holy Strays étant un batteur à l’origine. Mélodique, mais ne sombrant jamais dans la facilité, le morceau tient un équilibre parfait entre efficacité dancefloor et exigence artistique. Avec une approche aussi instinctive que maitrisée, orgue tropical, synthés lunaires et chœurs fantomatiques, il souffle le chaud et le froid, parlant autant au cerveau qu’aux sens.
Sur la seconde face, il continue son exploration sonore. D’un motif répétitif, Holy Strays construit une véritable cathédrale sonore, enchaînant les faux départs pour mieux redémarrer, par une succession de couches mélodiques (voix, synthé, basse) auxquelles vient s’ajouter une rythmique de plus en plus insistante.
Toujours aussi à l’aise avec le groove que l’expérimentation, Holy Strays confirme tous les espoirs mis en lui. La somme de toutes ses références débouche sur un alliage unique, vous transportant d’une piste de danse angoissante aux vastes espaces visuels et sonores d’un film de Herzog avec une B.O. composée par Popol Vuh.

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