Pour sa quatrième production, le "Charity Label" Oaken Palace Records (dont tous les profits réalisés sont reversés à des organisations de défense de l’environnement au choix des artistes) s’offre les droneux de Plurals.

Le titre de l’album, Bugenès Melissae, fait référence au mythe antique de la naissance d’un essaim d’abeilles à partir du cadavre d’un bovin. C’est sans surprise donc que les profits des ventes iront à la Bumblebee Conservation Trust.

De fait, Plurals a fait un effort inouï pour coller parfaitement à la thématique. Je sais que tout le monde n’a pas la chance d’avoir un tonton apiculteur… alors croyez-moi.

Bugenès Melissae vibre comme un essaim dans la chaleur de midi, les bourdons, riches et hypnotiques, frémissent et alternent interminables plages fascinantes et aiguillons menaçants.

Si toutes les productions du Label Oaken Palace Records sont de superbes réussites, Bugenès Melissae en est, en toute subjectivité, la plus aboutie et la plus naturaliste.