Zayzel - Taste The Flesh Of This World

1. Communion (Taste The Flesh Of This World)
2. The Timescale Settled Down On Me Like The Weight Of A World
3. Extinction/Fleeing Across The Burning Ice
4. At War With Entropy
5. The Hand By Which Creation Perfects Itself


Sortie le : 19 février 2023
Avant Caulbearer, projet qui l’associe toujours à son compatriote Ben Roe Jr., l’Américain Cody Drasser officiait dans l’ombre en tant que Zayzel, projet d’un seul et unique disque jamais publié qu’il dévoile enfin aujourd’hui, au même titre que cet Origins compilant les premiers enregistrements dépolis des morceaux qui allaient donner vie 10 ans plus tard à son premier album solo officiel, The Fate of Things.
Ainsi, en découvrant ce Taste The Flesh Of This World capté il y a plus de 20 ans et façonné à la manière d’une bande originale imaginaire pour une histoire courte de SF dystopique revisitant l’univers de The Thing de John Carpenter du point de vue de la créature extraterrestre, difficile de ne pas y entrevoir les prémices du drone malsain et tempétueux du génial Haunts, et notamment cette dimension brute de décoffrage à la lisière du harsh noise mêlant ici guitares distordues, voix manipulée, field recordings, appareillages électroniques et autres interférences d’antenne TV, le tout malmené en post-production sur des logiciels musicaux de l’époque.
La musique de Zayzel, cependant, apparaît à la fois plus minimaliste et encore plus abrasive, et l’album alterne des morceaux étrangement organiques évoquant les interactions pulsatiles de quelque écosystème étranger à nos lois physiques (Communion, At War With Entropy, The Hand By Which Creation Perfects Itself), de véritables tsunamis de bruit blanc (The Timescale Settled Down On Me Like The Weight Of A World) et des abstractions insidieuses et fantomatiques telles qu’on en retrouve sur The Fate of Things et les disques suivants du New-Yorkais (Extinction/Fleeing Across The Burning Ice). Le résultat, forcément inhospitalier, s’adresse avant tout aux aficionados des musiques expérimentales les plus radicales, mais se révèle digne des Whitehouse, Kevin Drumm et autres Cezary Gapik de l’époque, sans souffrir aucunement d’avoir raté le coche puisqu’il a le bon goût de ne céder à aucun tic de production daté, sonnant aujourd’hui pour le moins atemporel dans son imaginaire froid et cauchemardé.


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