Ginger Ale

A l’origine de Ginger Ale, un duo de producteurs, Stéphane (basse) et Jonathan (claviers), ayant décidé de démarcher les maisons de disques avec leurs démos.



Conquis, Virgin signe le groupe qui sort en 2002 son premier album, Laid Back Gallerie, sous influence 80’s. Ce disque très frais, aux sonorités électro et new-wave assumées, contient un certain nombre de petites merveilles, à commencer par le morceau d’ouverture, Laid Back. La présence de grands noms, comme Etienne Daho pour If (qu’il a ensuite repris avec Charlotte Gainsbourg pour son propre album), apporte une certaine garantie artistique à ceux qui ont besoin de réferences.
S’ensuit alors une tournée (ils feront notamment la première partie de Shivaree) pour laquelle ils font appel à Angèle, déjà présente sur trois titres du disque dont l’excellent et dansant Happy House. Sur scène, leur musique devient plus rock et brute, et s’en trouve peut-être même bonifiée (If, encore, gagne à être chanté par une voix féminine, que ce soit par Angèle ou par Charlotte Gainsbourg).

Mais les bonnes choses ayant une fin, Jonathan décide de quitter Ginger Ale qui se retrouve de surcroît sans maison de disques. Pour répondre à ce coup du sort, Angèle devient le second membre du groupe et le duo décide de créer son propre label.

La composition de Daggers Drawn va donc pouvoir commencer et ce deuxième opus sort en 2006. Comme les concerts avaient pu le laisser entendre, cet album est plus rock, avec moins de programmation, tout en conservant un aspect new-wave. De plus, Angèle apporte à la fois fragilité et force, douceur et dureté. Cet antagonisme peut faire penser aux difficultés que Ginger Ale a dû surmonter (The Rules Of The Market en étant une très claire illustration).

En novembre 2008, Stéphane tue le groupe, son site officiel et son myspace.
Une chance, la musique ne meurt jamais.