Il en aura fallu du temps pour qu’on vienne à développer notre soudaine passion pour ce groupe, tout juste dévoilée au détour d’un billet. Mais avez-vous essayé d’écouter, autrement qu’à travers des écouteurs, un morceau de 1000 Robota  ? Les plus jeunes diront certainement que Tokyo Hotel passait allègrement fut un temps en salle de cours, mais le 1 2 3 4 5 6 7 présent ici nous aidera certainement à compter le nombre de fans de ce groupe ici en France, guère plus.

Vais-je ici expliquer les aversions et les fascinations des uns et des autres pour la langue de Goete ? Non, car je ne reprendrai pas de cours particulier avec ma belle-sœur, pas plus que je ne rappellerai ici les souvenirs de ma professeur d’allemand qui arrivait en cours plus imbibée qu’une table de la Festbier de Munich. Toute un pays résumé en quelques phrases, Mein Gott qu’il semble loin le bon goût de Berlin et de son label Morr Music, la beauté de l’île aux fleurs (Mainau am Bodensee) et j’en passe d’autres merveilles.

Parce que 1000 Robota, à part nous fâcher avec nos voisins ou nos parents, c’est tout ce qu’ils savent faire, et ils le font bien. Coups de tambour aux allures militaires d’entrée de jeu sur Heute, guitares acérées et bruyantes sur Trocknet Eure Tränen, hymne à tout sauf à l’amour sur Mein Regen, j’y comprends rien mais ça donne le ton, ça avoine même carrément. S’ensuit un peu plus tard le 1 2 3 4 5 6 7 que je peux presque chanter sauf qu’il n’y a pas de refrain.

Mais le meilleur n’est pas encore passé, Diese Brille tout d’abord qui déferle comme si ça y est c’était la guerre, entêtant et révoltant comme je les aime et surtout 48 Stunden avec une intro qui n’ira pas jusqu’à faire pâlir Rage Against The Machine mais qui réussit à électrifier le parterre et faire sauter dans les coins bien des amateurs de rock.

Du Nicht Er Nicht Sie Nicht, c’est la claque assurée, musicalement ou par vos parents car eux trouvent quand même que vous tournez mal depuis un certain temps.

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