On l’avait découvert l’an dernier sous le pseudo HIMALAYA, une cathédrale naturelle dont la beauté vierge continue visiblement d’inspirer l’Anglais sous son véritable patronyme à en juger par la cover de ce recueil d’odes à la solitude, aux amitiés que l’on voit s’éteindre et à celles que l’on fait naître.

Un album paradoxalement serein et plein d’espoir sous ses allures dépouillées dans la continuité de l’EP Your Heart Is Alive où dominaient déjà piano et guitare acoustique noyés dans la reverb, la faute au falsetto de notre Berlinois d’adoption qui semble descendre tout droit des hauteurs brumeuses du Népal pour mieux laisser ses cascades d’harmonies en écho nous effleurer à la manière de Sigur Rós première période, sur fond de discrètes percussions lo-fi ou de beats électroniques tout en légèreté downtempo :