Blur - The Magic Whip

1. Lonesome Street
2. New World Towers
3. Go Out
4. Ice Cream Man
5. Thought I Was A Spaceman
6. I Broadcast
7. My Terracotta Heart
8. There Are Too Many Of Us
9. Ghost Ship
10. Pyongyang
11. Ong Ong
12. Mirrorball

Sortie le : 27 avril 2015
Comme toujours lorsqu’il s’agit d’un come-back, les fans craignaient le flop qui fera tâche dans la discographie du groupe, mais ne pouvaient s’empêcher de trépigner d’impatience à l’idée de l’écouter. A ce petit jeu, les Britanniques n’ont pas été trop cruels en réduisant le délai entre l’annonce et la sortie effective du disque.
Disons-le tout net : The Magic Whip n’est pas du calibre de Think Tank. Pour la première fois depuis l’éponyme de 1997, un album de Blur semble plus dispensable que son prédécesseur. Cela dit, un album enregistré en cinq jours sans préméditation aucune pouvait-il égaler un chef-d’œuvre tel que Think Tank ? Assurément, non.
Une fois ce deuil effectué, il convient de se pencher plus sérieusement sur ce nouvel opus qui ne manque pas de qualité. Ici, le quatuor - Graham Coxon, qui a assuré le mixage, est en effet de retour - a voulu bâtir une trame narrative érigée de telle manière que l’on s’éloigne de plus en plus des territoires connus au fur et à mesure que le disque avance.
Ainsi, les trois morceaux introductifs évoquent clairement le dernier opus solo de Damon Albarn (la ballade New World Towers), le Blur de Parklife (Lonesome Street) ou de l’éponyme (Go Out et ses "ouh ouh ouh" aussi faciles qu’irrésistibles).
On pourrait être tenté, en écoutant la première partie d’Ice Cream Man, de faire le rapprochement avec Gorillaz et de considérer alors que, plus qu’un disque de Blur, Damon Albarn nous gratifie d’un condensé de son savoir-faire.
Sauf qu’il s’agit bien ici d’un nouvel album de Blur et la suite suffira à combler les attentes des fans attendant une évolution musicale. En ce sens, Thought I Was A Spaceman constitue le prolongement évident de Think Tank. Électronique mais dépouillé à l’instar de Everyday Robots, ce titre constitue l’un des plus ambitieux de cette nouvelle cargaison, tandis que I Broadcast pourrait être la continuité d’un titre tel que Crazy Beat en moins loufoque mais aussi dynamique. Le diptyque There Are Too Many Of Us/Ghost Ship joue sur l’un des délicieux paradoxes de Blur : faussement simples, ces titres ne sont pour autant pas dénués d’ambition, et une paire d’écoutes devrait suffire à convaincre l’auditeur de leur richesse et particulièrement du travail rythmique.
L’album n’est pas pour autant dépourvu de titres plus dispensables, à l’instar de My Terracotta Heart ou Ong Ong. Blur s’autorise même certaines influences, comme celles des Cure sur Pyongyang, tout du moins jusqu’au refrain où Damon Albarn fait revenir ce morceau vers des terres plus coutumières à la discographie du groupe. Enfin, les Londoniens n’oublient pas de nous gratifier d’une formidable ballade pour conclure ce disque. Sans atteindre tout à fait les cimes du You&Me de Damon Albarn l’an passé, Mirrorball se pose comme un digne concurrent dans la catégorie des ballades envoûtantes proposées par le fan de Chelsea.
Et vient donc conclure de la plus belle des manières ce disque qui égale, qualitativement parlant, l’éponyme voire même 13. Pas mal pour l’album d’une reformation pondu en cinq jours.

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