Big Thief - U.F.O.F.

1. Contact
2. UFOF
3. Cattails
4. From
5. Open Desert
6. Orange
7. Century
8. Strange
9. Betsy
10. Terminal Paradise
11. Jenni
12. Magic Dealer

Sortie le : 4 mai 2019
Victimes de cette hype qui fait et défait année après année les sensations indie pop/rock du moment, on craignait déjà qu’au-delà de leur étiquette de petits génies du songwriting folk-rock, les New-Yorkais ne soient que le groupe d’un album, Masterpiece (2016), lui-même dominé par son titre homonyme, seul en effet avec Real Love et quelques autres à s’avérer à la hauteur de leur réputation sur-gonflée par les médias branchés. Capacity l’année suivante avait ainsi laissé de côté le contraste entre douceur mélodique et rugosité tourmentée qui faisait tout le prix de son prédécesseur, et commençait à ronronner dans une veine plus classique et romantique.
S’il s’avère encore plus rêveur, entre les harmonies vocales d’Adrianne Lenker, l’utilisation sporadique de synthés éthérés (Open Desert) voire de textures ambient (Magic Dealer) et une place plus centrale que jamais des guitares acoustiques, U.F.O.F relève pourtant contre toute attente le niveau d’un bon cran, suintant sous la joliesse environnante une amertume persistante, que plombent même ici et là quelques incursions électriques rêches voire carrément hantées, du final de Contact aux dissonances et saturations de l’envoûtant Jenni. Cette fois encore, c’est le morceau-titre qui emporte d’emblée l’adhésion avec ses airs d’Iron and Wine à leur meilleur (le background angoissé de manipulations vocales en sus) et ce 3e opus culmine sur un Century évoquant autant Gainsbourg pour sa rondeur de basse que Nick Drake pour le songwriting, un patronage qui augure du meilleur pour le futur du groupe - dont on comprend rapidement à l’écoute de ce disque que le choix de quitter Saddle Creek pour 4AD a heureusement bien plus à voir avec des envies de mue esthétique vers une dream-pop racée qu’avec l’ambition d’un succès démesuré.

En l’an de graisse 2022, j’ai dû découvrir environ un artiste par semaine et écouter presque autant d’albums qu’il y a de jours dans l’année. Certains m’ont marqué, peut-être à vie, d’autres sont immédiatement tombés dans l’oubli. À l’heure où les bilans pleuvent, c’est de saison, j’ai fait le point sur ce qui a compté pour moi parmi toutes ces écoutes, (...)


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