Si vous avez déjà croisé le trio en concert, vous savez déjà plus ou moins à quoi vous attendre. Si ce n’est pas le cas, jetez-vous sur ce nouveau volume des Stellar Frequencies Sessions dédié à L’Effondras.

Deux titres du dernier album de L’Effondras, comme ça, en live (au Cyclorama Studio de Lyon), ça ne se refuse évidemment pas.
Au menu, The Grinding Wheel d’abord, tout blanc, long serpent métamorphe qui s’emberlificote autour des neurones suivi de Ce Que Révèle L’Eclipse, tout jaune, long serpent métamorphe qui, lui aussi, s’emberlificote autour des neurones. Le trio joue resserré, chacun les yeux braqués sur les deux autres, et donne vie sous les nôtres à deux longs serpents métamorphes qui s’emberlificotent autour des neurones.
Voilà, comme d’habitude, L’Effondras et sa musique me jettent un sort et je me retrouve à répéter les mêmes phrases qui de toute façon ne permettront pas de circonscrire ce que l’on entend et, aujourd’hui, ce que l’on voit. Le moins que l’on puisse dire, c’est que chacun vit ce qu’il joue et nous, en face, on vit ce que l’on entend. La musique pénètre le moindre atome et le fait vibrer à l’unisson de l’univers. Un transe collective se crée alors qu’on ne regarde que des images sur un écran mais on peut être à peu près sûr que derrière tous les autres écrans, les mêmes émotions naissent chez celles et ceux qui scrutent les mêmes images. Dans ces conditions, dix-neuf minutes, c’est bien trop court. Néanmoins, ça existe et on sait gré à Stellar Frequencies et Medication Time Records d’avoir organisé cette session et de nous la faire parvenir.
Pour le reste - si ce n’est déjà fait - on ne peut que vous enjoindre à écouter, réécouter et réécouter encore tout ce qu’a pu sortir L’Effondras jusqu’ici et à jeter vos yeux et vos oreilles sur le lecteur ci-dessous.