Laetitia Sadier - Rooting for Love

1. Who + What Voir la vidéo Laetitia Sadier - Who + What
2. Protéïformunité
3. Une Autre Attente Voir la vidéo Laetitia Sadier - Une Autre Attente
4. The Dash
5. Don’t Forget You’re Mine
6. Panser L’inacceptable Voir la vidéo Laetitia Sadier - Panser L'Inacceptable
7. The Inner Smile
8. La Nageuse Nue
9. New Moon
10. Cloud 6

2024 - Drag City

Sortie le : 23 février 2024

Laetitia Sadier n’est qu’amour

Alors que ressortent chez Duophonic en un gargantuesque boxset de 8 CDs les 5 volumes de Switched On qui compilaient entre 92 et 2022 des inédits de son groupe Stereolab, c’est un plaisir encore plus grand de retrouver Laetitia Sadier en solo, presque 7 ans après Find Me Finding You. À l’inverse du sommet Silencio (2012) qui la voyait mettre les bouts vers une pop ligne claire chaleureuse et luxuriante, on retrouve sur Rooting for Love ces contrastes Stereolabesques entre la voix de la Française, toujours aussi limpide et rassurante telle un fil d’Ariane, et des sonorités plus électroniques et rétrofuturistes mêlant psychédélisme onirique (avec cet orgue vintage omniprésent), synthés ascensionnels, abstraction kosmische (La Nageuse Nue ou Cloud 6, qui doivent autant à Neu ! qu’à Steve Reich), dynamique motorik (The Inner Smile) et groove des basses aux rondeurs 60s (New Moon) ou presque disco (Une Autre Attente), tandis que les changements de tempo et autres circonvolutions mélodiques aux contrepieds harmoniques typiques de la formation britannique dont elle tient le micro depuis 1990 reprennent le dessus (Protéïformunité), au gré d’un chant sautillant comme à l’accoutumée de l’Anglais au Français.

Pour autant, l’approche plus ouvertement pop des albums précédents de la musicienne également leader du groupe post-rock Monade n’a pas manqué de laisser des traces sur ce disque présenté comme un "appel aux civilisations traumatisées de la planète", des arrangements de violon de Don’t Forget You’re Mine à ces accents bossa ici et là (notamment du côté des choeurs, cf. The Dash) en passant par les percussions tintinnabulantes du planant et désarmant Panser L’Inacceptable, non sans atomes crochus avec Air par exemple. Un album assez idéal en somme pour découvrir l’univers de l’auteure de Something Shines, si vous avez moins de 20 ans ou avez vécu sur une autre planète (autre que la sienne j’entends) ces 30 dernières années.


( RabbitInYourHeadlights )







Disques - 24.02.2024 par RabbitInYourHeadlights
 


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