La face B du Maestro

Si vous aimez l’indie rock (et la folk, le hip-hop, l’électro, etc.), vous aimez forcément Ennio Morricone, peut-être même sans le savoir. Tapez donc son nom dans le moteur de recherche d’Indie Rock Mag, et vous serez sans doute étonnés par la variété des artistes concernés par les articles dans lesquels il se trouve cité.

Ainsi, vous serez peut-être aussi emballés que moi par la découverte du blog de fan Morricone Lover (un grand merci à Jediroller du Forum Indie Rock pour m’en avoir fait passer le lien) qui met très régulièrement en ligne des raretés du Maestro, qu’il s’agisse de bandes originales introuvables, de bootlegs de concerts d’anthologie ou d’albums de remixes improbables.

Et comme on sait bien que certaines de ses oeuvres en apparence mineures (parmi lesquelles figurent nombre de pornos soft et de films d’horreur de série Z, souvent transcendés par le talent hors norme du compositeur italien) font partie de celles où s’exprime le plus librement le souffle lyrique et/ou créatif de ce stakhanoviste aux 500 partitions, on est certainement pas au bout de nos surprises avec cette mine de diamants virtuels.

Des diamants parfois bruts mais toujours précieux, qui valent bien toute la peine du monde à creuser un peu. Ainsi en est-il par exemple de Mosè ( Moses The Lawgiver en anglais), film italien réalisé en 1974 par Gianfranco De Bosio avec Burt Lancaster dans le rôle de Moïse, et dont vous trouverez ici la bande originale céleste en édition intégrale sur 2 CD. Un exemple réjouissant parmi bien d’autres, qu’il serait bien difficile de recenser dans ce billet tant ce blog est riche en entrées (plus de 400 !).

Allez, avant de remonter nos manches et pour se mettre dans l’ambiance, rien de tel qu’une scène culte, sur l’une des compositions les plus vibrantes du Maestro :


Blog - 24.08.2007 par RabbitInYourHeadlights
... et plus si affinités ...
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