Envelopes - Sonic (Lyon)

le 21/05/2008

Envelopes - Sonic (Lyon)

Un premier concert d’Envelopes quelques jours auparavant doublé de l’annonce d’une grève des transports, il ne m’en fallait pas plus pour modifier l’organisation de mon long week-end "communion dans le sud". En fait, ça s’était même joué dès le 17 mai à La Flèche d’Or lorsque je vis le groupe pour la première fois. A partir de là, l’idée de les revoir en connaissant mieux leur musique fit son chemin. Il ne me restait qu’à poser une journée supplémentaire prétextant ladite grève, pour une fois utile. Mes chefs étant compréhensifs, c’était dans la poche, tout comme mes nouveaux billets de train pour me retrouver à Lyon.

Cette fois, et ce malgré mon accoutrement, je n’étais plus là en touriste. J’avais écouté très attentivement leur deuxième album, Here Comes The Wind , qui aurait largement été à la tête de mon top de février si j’avais eu la présence d’esprit de le mettre plus tôt dans ma platine. Enfin... après m’être égarée du côté des quais de la Saône, je finissais par trouver le Sonic pour, après un certain temps, découvrir la première partie, Suomi 6, livrant un rock pétillant qui n’aura pas manqué de gagner mon intérêt. Ce groupe lyonnais, lauréat d’un tremplin local original, est composé de deux guitaristes, un bassiste et un batteur. Leurs morceaux oscillent entre pop et rock avec parfois une touche plus athmosphéique/new-wave, comme l’excellent Sad Bad Son (en écoute sur leur Myspace, incontestablement point d’orgue de leur set. Le tout étant accompagné d’une bonne dose d’humour, ce fut donc une agréable découverte.

Puis, après un temps que je n’aurais su déterminer, Envelopes montait sur scène pour un concert presque privé, moins d’une cinquantaine de personnes étant présentes, mais qu’importe. Ca commençait fort. Les différents instruments et voix se mariaient dans une apparente simplicité pour entamer un de mes morceaux préférés, Smoke In The Desert, Eating The Sand, Hide In The Grass. Les titres s’enchainaient mais ne se ressemblaient pas, le chant se partageant entre Henrik Orrling et Audrey Pic. Le dernier album était logiquement représenté avec notament Freejazz, Life On The Beach, Heaven ou encore Party... mais le groupe nous a également gratifié des chansons de Demon , premier album des franco-suédois, dont l’efficace Sister In Love ou encore le jouissif My Frenen guise de final. Non seulement, la musique d’Envelopes s’écoute inlassablement mais en plus elle se redécouvre et se bonifie au fur et à mesure pour finalement s’avérer plus complexe qu’on aurait pu le croire a priori. D’ailleurs, le public ne s’y trompait pas et plébiscitait le groupe qui remontait sur scène pour deux derniers morceaux dont I’d Like 2 C U avec un riff principal on ne peut plus entêtant. Je ne fus certainement pas déçue du déplacement même si ça passe toujours trop vite et bien que j’avais pu le constater après leur passage à Paris, leur musique vaut vraiment la peine d’être "vue" tant le groupe est sympathique et rend heureux (c’est en tout cas l’effet que leur musique me procure).

C’est ainsi, après un passage du côté du merchandising pour acheter Demon (et recevoir une mixtape en cadeau), que s’acheva ma soirée lyonnaise, inévitablement trop courte au regard de la nuit qui allait suivre.
Dernièrement, peu de "nouveaux groupes rock" m’avaient vraiment attirée, tous ou presque finissant par me lasser. Envelopes fut la révélation de ce premier semestre et leur album figure dans mon trio de tête. Donc, si l’occasion se présente à vous, que ce soit en live, audio ou video clip, n’hésitez pas, ce sera un bon moment garanti. Mais attention, il paraîtrait que ça rend accro !


( spydermonkey )

 


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