The Whitest Boy Alive - Rules

1. Keep a Secret
2. Intentions
3. Courage
4. Timebomb
5. Rollercoaster Ride
6. High on the Heels
7. 1517
8. Gravity
9. Promise Less or Do More
10. Dead End
11. Island

2009 - Bubbles

Sortie le : 2 mars 2009

The Whitest Boy Alive

Vous le connaissez peut-être sous sa facette folk, lorsqu’il n’est autre que la moitié des Kings of Convenience ; revoici Erlend Øye foulant cette fois les dancefloors par l’intermédiaire de son projet parallèle The Whitest Boy Alive. Déjà auteur d’un premier album sorti en 2006, le presque inaperçu Dreams , la formation germano-norvégienne remet le couvert et compte bien marquer un peu plus les esprits avec Rules . Pour ce faire, la bande s’est exilée au Mexique et y a dépoussiéré quelques instruments rangés au placard il y a plus de 20 ans. C’est armés de leurs plus beaux claviers Rhodes et autres basses rondes et bondissantes, que les quatre compères donnent naissance à un groove classieux. Ce répertoire à mi-chemin entre les mondes du rock et de la house, vient poser ses valises dans le terrain voisin de celui des anglais de Fujiya & Miyagi. L’invitation au déhanchement est similaire mais ce Rules bénéficie d’atouts de charme qui le rend très accessible et immédiatement entraînant. Le chant suave du norvégien épouse à merveille ce nouvel environnement en apportant romantisme et élégance à un album qui gagne petit à petit en intensité. Car si tout commence avec envoûtement et retenue (Keep a secret, Intentions, Courage), les instants sensuels laissent petit à petit place à des moments plus libérés avec 1517, Promise Less or Do More et cette étourdissante démonstration finale qu’est Island.
Le quator parvient à canaliser les rythmiques habituelles du funk et leur octroie une douce mélancolie qui, presque curieusement, leur va comme un gant. Un pari réussi, exécuté avec une extrême simplicité, et qui démontre qu’il est inutile d’en faire des tonnes lorsque le bon goût et l’équilibre sont au rendez-vous.


( Pol )

Disques - 26.02.2009 par Pol