Aux quatre coins du globe avec Chris Clark

OK un globe ça n’a pas de coins, mais c’est justement là tout le paradoxe de la musique de Clark, à la fois ronde et anguleuse, de ses premiers chefs-d’oeuvre oniriques et jazzy à ses récents essais plus épileptiques et saturés.

Enregistré ces deux dernières années entre l’Australie, la Norvège, Bruxelles, Berlin, le Pays de Galles (avec Bibio en renfort), le Sussex, la Cornouailles et Londres par l’intermédiaire de toute une variété de machines, des plus vétustes (micros de la guerre froide, magnétophone à cassette) aux plus modernes, il est plutôt évident par contre qu’ Iradelphic ambitionne de nous faire voyager, dans le temps comme dans l’espace. Un sixième opus que son auteur dépeint comme "menaçant, ambigu, rayonnant, incandescent, un tout, invincible, complet". Rien que ça.

Par ailleurs, on entendra sur le successeur de Totems Flare du clavecin, des tambours d’orchestre, des field recordings, la voix de Martina Topley-Bird - l’ancienne égérie de Tricky - sur deux titres mais surtout vraisemblablement pas mal de guitare puisque Clark s’est mis à l’instrument pour l’occasion. Néanmoins, tout ça devrait se mêler aux dires de l’Anglais en un ensemble monolithique et homogène, ce que vient confirmer dès à présent Com Touch, premier extrait vintage et psychédélique à souhait en libre téléchargement ci-dessous contre une adresse email :


Boards Of Canada meets Jean-Michel Jarre diront les mauvaises langues, mais Clark est bien l’un des derniers veaux d’or de l’écurie Warp à n’avoir jamais déçu et ça ne va sûrement pas commencer avec cet Iradelphic, pour lequel rendez-vous est pris le 2 avril prochain.

News - 20.01.2012 par RabbitInYourHeadlights
 


Le streaming du jour #1042 : Clark - 'Superscope EP'

Après un virage lorgnant presque vers l’indie sur Iradelphic en 2012, où la guitare acoustique prenait une place prépondérante, nous étions bien curieux de découvrir les prochaines orientations musicales de Clark.



Chroniques // 3 octobre 2018
Clark

Une chronique en bonne et due forme pour un EP 2-titres de 11 minutes à tout casser ? C’est dire si la nouvelle direction empruntée par Clark sur cet E.C.S.T. T.R.A.X. nous a bluffés, alors que l’on n’espérait plus grand chose de neuf de l’Anglais.