Focus Festival 2013 : BBmix

le 21/11/2013

Le Festival BBmix aux initiales de Boulbi (alias Boulogne-Billancourt) nous avait offert l’année dernière une programmation pointue et éclectique avec notamment des accents psyché et krautrock (Ty Segall et Beak >) tout en gardant une ligne pop (Spain). Cette année, l’affiche se fait tout aussi exigeante et audacieuse, flanquée de noms chargés d’histoire et de découvertes en puissance. Sur quatre jours, du 21 au 24 novembre, le Carré Belle-Feuille vibrera, aux sons des guitares débridées et de discours habités.


Le premier soir, sortez la crête, on invite Les Olivensteins. Les créateurs de l’exemplaire Fier de ne rien faire et « l’un des premiers groupes de punk français » comme l’indique sobrement Wikipédia se sont reformés cette année et ils n’ont (presque) pas changé...



Ils seront précédés des Bordelais de Magnetix et leur garage électrisé ainsi que de Michel Cloup, dont on relayait l’actualité il y a peu, qui proposera une formule duo.

Encore de l’histoire le vendredi, avec Felix Kubin et son IDM de savant fou, pour une soirée connectée aux (courts-) circuits électroniques.

C’est un autre retour qu’accueillera le samedi, avec Lee Ranaldo and The Dust, nouveau projet du guitariste de Sonic Youth, venu défendre son Last Night on Earth sorti ce mois-ci chez Matador.

Enfin, une chape de spiritualité couvrira le jour du seigneur avec le drone-métal ésotérique de OM, un duo basse batterie (échappé de Sleep) dont lAdvaitic Songs avait fait pas mal parler de lui l’an passé. Et comme il n’y a pas que la musique pour véhiculer la langue de la méditation, une conférence sur le drone sera donnée le jour même par Catherine Guesde, doctorante en esthétique et journaliste à Noise.

Du punk, du shoegaze, de l’électro et du drone, un ensemble de données expérimentales pour satisfaire à la fois le corps et l’esprit, un beau programme en somme !

Et nous aurons l’occasion d’en reparler...


La programmation complète :

- Jeudi 21 novembre : Les OlivensteinsMagnetixMichel Cloup Duo

- Vendredi 22 novembre : Felix KubinPierre BastienOrchestra of Spheres Synoork

- Samedi 23 novembre : Lee Ranaldo and the DustMagik MarkersEla OrleansTazieffFiasco

- Dimanche 24 novembre : OM Follakzoïd – conférence Catherine Guesde


Plus d’infos sur BBmix.org.

Focus Festival 2013 : BBmix

Le tendre Michel Cloup (Diabologum, Expérience) s’était associé à un batteur en 2011 pour produire Notre Silence, premier projet solo... en duo ! Et coup de maître pour ce Toulousain qui a le rock dans le sang mais l’exprime par les explosions d’un blues granuleux à la rage toute contenue et à la poésie teintée du gris quotidien.

Pour ouvrir cette première soirée du festival, le Michel Cloup (duo) a entièrement mitonné un set avec son nouvel album Minuit dans tes bras, dont la sortie est prévue pour le 27 janvier 2014, et en pré-commande le 16 décembre sur le site du label Ici D’Ailleurs.
La formule n’a pas changé, une batterie, une guitare, des chansons rock, des tempos lents. Ce nouvel opus semble laisser davantage de place à la contemplation d’un paysage (instru-)mental, dont les longues vagues romantiques s’étendent sur un sable de nostalgie. La batterie y joue le rôle de pulsation organique, c’est le pouls lent et précis de ces œuvres intimes.
La présence de Michel tient à la fois de celle du routard de la scène, sur les planches comme chez lui, et de celle du grand timide au chant délicat, aux textes introspectifs, à la modestie réelle.



Dans l’espace gigantesque de la scène du Carré Belle-Feuille, le duo occupe une étroite avant-scène, fermée à ses extrémités par, d’un côté la batterie, de l’autre une caisse surmontée d’un ordinateur. Michel Cloup jette sur ce dernier des regards furtifs (mais réguliers). Tandis qu’il est produit, le son de la guitare se dessine en spectre numérique sur l’écran lumineux, simultanément. Un cycle et ça boucle. Cela permet au guitariste de préparer l’inertie d’un accompagnement pour ses solos de guitare, parfois presque hardrock (oui oui, hardrock, avec wah-wah, vibrato, et tout le toutim, comme sur le morceau, Boire, par ailleurs belle ode liquide à la multiplication des coudes levés).

La présence des ordinateurs sur les scènes de concert devient un systématisme crispant. Passons pour cette fois, ils en avaient vraiment besoin, mais quand même. Michel parlera même d’invité numérique pour un très long morceau où s’égrène la voix de Françoise Lebrun dont les propos invitent à un voyage confortable dans notre imaginaire. Ce long morceau (quasi) instrumental et très psychédélique marque une pause un peu (trop) appuyée pour nos présences, en ce début de soirée, enfoncées dans des fauteuils propices aux sommeil...



Un set très agréable et réussi, malgré la petite longueur ressentie (subjective et non dans la chose, c’est comme pour la température), qui annonce un album fort prometteur.

Les Olivensteins étaient clairement les têtes d’affiche de la soirée. Peut-être même du festival. La reformation du groupe culte de l’underground rouennaise de 1977 à 1980 (c’est dire si c’est culte !) a vite infiltré les milieux intéressés et fait affluer une vague de fans de la première et de la dernière heure, gorgée de bière et de nostalgie. Inutile de présenter ici les éléments d’une biographie que google sait par cœur et qui serait malvenue de ma part. Je n’ai en effet rencontré cette bande qu’à travers la judicieuse réédition de quelques-un de leurs titres, sortis à l’époque en 45 tours, par le label Born Bad, en 2011. Cette compilation restitue avec ferveur et émotion (voire même dévotion aux vues des versions démo et live qu’elle a tiré du formol) la fougue et la gouaille de ces vieilleries qui, malgré la poussière, ont le suffisant mérite de faire encore marrer.



Les 5 musiciens se pointent et ne tardent pas à donner ce que les gens attendent d’eux. À leurs visages, leurs allures, leur assurance et leur maladresse, on apprend rapidement beaucoup d’eux. Sur leur parcours chaotique. Sur leur plaisir d’être là, de retour et de voir devant eux un public d’anciens et de jeunes, prêt à les voir refaire ce qu’ils faisaient il y a plus de trente ans. On perçoit dans leurs gestes un mélange de maîtrise actuelle et de réminiscence confuse. Les uns sont à l’aise, comme le guitariste lead, Vincent Denis et ses poses d’un autre temps, faites avec une authenticité touchante ou le chanteur Éric Tanguy et son charisme naturel, les autres sont plus engoncés dans une concentration visible, comme le bassiste, discret au fond à droite ou le batteur, raide comme un automate, droit comme la justice, quelque peu fébrile sur les breaks rapides, mais là tout de même pour soutenir le rythme.

Quand l’hymne arrive, la foule, qui n’a pas mis deux secondes à sauter de son fauteuil pour se presser contre la scène, éructe de joie. Le refrain rassemble tous les fainéants que les générations successives ont mis au monde, et ceux qui se trouvent là ce soir reprennent en gueulant « je suis fier de ne rien faire, fier de ne savoir rien faire ». Éric Tanguy n’hésite pas à tendre son micro vers les bouches qui béent devant lui. Certains, comme moi, solidaires dans la paresse, ne reprennent rien et se contentent de contempler le spectacle de l’osmose qui se crée entre la scène et la fosse. Étonnamment ce n’est pas ce tube qui provoquera la plus grande furie, mais le suivant, Euthanasie, dont tous se régalent des paroles : « euthanasie papy, euthanasie mamie, votre quart d’heure est fini... ».


Le set vieillot et un peu rouillé des Rouennais pourrait paraître pathétique s’il n’était pas interprété avec le cœur par les cinq papys. En effet, ce qui fait que ça fonctionne auprès de tous, malgré la qualité moyenne des compositions, c’est le caractère authentique et sympathique du groupe. On aura notamment apprécié l’humour d’Éric Tanguy qui sait improviser avec les contingences du live.
Petit florilège de vannes :
En voyant les très propres gradins qui lui font face, il dit : « c’est sympa cette disposition de la salle, on se croirait à l’école des fans. Quelqu’un a une caméra ? »
Plus tard, pour présenter Je hais les fils de riches, il dira : « le Conseil Général des Hauts-de Seine a utilisé cette chanson pour illustrer le clip de promotion du département », la blague sonne plutôt bien, dans le Carré-Belle-Feuille de Boulogne-Billancourt...
Pour La colère monte : « cette chanson est devenue l’hymne de tous les poneys clubs de France, c’était pas le but recherché... »
Enfin, il y a eu tout un dialogue avec quelques mecs visiblement éméchés qui avaient l’air de bien connaître la banlieue rouennaise en faisant référence à des quartiers et aux couleurs des lignes de bus qui y passent, Tanguy se marre : « il me fait voyager lui, c’est le guide du routard ! »



Bref, un show bien poilant et assez unique (puisqu’il est le troisième depuis la reformation et qu’il n’est pas sûr qu’il y en ait beaucoup d’autres) que personne ne regrette d’avoir vu et qui a sans doute fortement contribué au succès de cette édition du BBmix.



Pour finir, un autre fleuron, plus jeune mais pas moins underground de l’écurie Born Bad a clôturé la soirée. Devant une salle qui s’est malheureusement bien vidée, Magnetix a pulsé son punk crado dans un langage mixte entre français et anglais.



Pour ma part, découvert avec l’album Drogue Electrique, où éclate dans un bouillonnement de fuzz et d’imprécations alcoolisées leur blues garage et psychédélique, le couple bordelais marquait son appartenance à une scène noise française de plus en plus intéressante et s’en distinguait par son charisme inimitable.



À la guitare, Looch Vibrato ne cherche pas à faire dans le détail. Quand on peut distinguer à peu près ce qu’il joue, on comprend qu’il n’y a pas de partie précise mais un amalgame de notes qui se chevauchent entre dissonance et atonalité et quand il appuie sur la pédale arrive le gros son qui tache et fait vibrer les genoux. Amplifié par un vieux Fender et repiqué par une enceinte de basse, le son de sa guitare est maousse à son paroxysme. Un grondement bourrin. La claque d’une bonne paluche. C’est ce qui sauve le duo garage de l’immensité de la scène qui l’accueille là.

Mais le jeu de batterie d’Aggy Sonora vaut le détour aussi. Si ce n’est le plus précis, c’est le plus intéressant de la soirée pour son originalité et son efficacité. Aggy est gauchère et ne s’encombre pas de charleston. Un tom basse, une cymbale, une caisse claire et une grosse caisse font son affaire. Son pied droit, libre et visible, bat la mesure en escarpin. ça a de la gueule !



Même si elle fait un peu tout le temps la même chose, des rythmes tribaux et répétitifs (on pense à ceux des White Stripes, en moins cucu), elle assure la continuité du set avec une régularité irréprochable. Et ses choeurs ponctuels ajoutent une touche de rage féminine qui finissent de rendre le duo incomparable.
Une soirée punk qui se termine dans la sueur et comme il faut pour attaquer la suite du festival.

Moi, je n’y reviens que le dimanche, que la programmation consacre depuis quelques années à une scène rock décalée : soit psychédélique, soit garage, soit, comme cette année, drone... Et comme les programmateurs font bien les choses, ils ne se sont pas contentés de mettre à l’affiche le duo Om (et Follakzoïd, qu’on n’a pas vu et que c’est pas grave apparemment), ils l’ont agrémentée d’une conférence bien instructive. Comme j’aime qu’on m’explique ce qu’il faut entendre dans les choses nouvelles et en particulier pour ce « genre », le drone, auquel IRM multiplie les références tout en mélangeant pourtant les styles, j’y ai couru. Je voulais comprendre.

Catherine Guesde, rédactrice à New Noise et doctorante en philo sur les musiques extrêmes ainsi qu’excellente oratrice (tout pour plaire...) a retracé l’histoire de ce phénomène sonore qui a franchi les frontières des musiques éthniques traditionnelles pour se propager dans les recoins les plus inattendus des musiques populaires (pour ne pas dire « de masse ») et devenir un « genre » à part entière (enfin, ça, c’est discutable...)

Résumé du propos :
Tout d’abord, le sous-titre de la conférence était : « une musique de transe contemporaine ». Catherine Guesde avait à s’en justifier. Elle expliquera en quoi le drone peut s’accompagner d’une forme de transe et en quoi les formes musicales au sein desquelles il se manifeste sont contemporaines.
La transe consiste en un état conscience modifiée, c’est l’esprit (divin, mystique...) qui s’incarne dans le sujet.
Le drone est une pratique musicale très ancienne qui n’a rien d’un genre à part entière (ha ! tu vois, je te l’avais dit !). Il consiste en la production d’un événement sonore isolé continu, une note tenue, ad vitam aeternam (plusieurs jours dans certains rites). On peut le comparer, et c’est très éclairant, au monochrome dans la peinture.
Si ce n’est pas un genre, c’est d’abord parce que ’’drone’’ est le nom d’une pratique éclatée, sans lieu, sans règle : un drone peut être produit avec n’importe quoi (supposons, d’une part la tempura, de l’autre, un sèche-cheveux...).
Dans la culture occidentale et savante, c’est La Monte Young le premier a en faire un élément central de sa pratique artistique. Il a la volonté de faire entrer l’auditeur dans la musique, l’idée de faire écouter la musique autrement, de faire de la musique avec une seule note, de faire changer notre rapport au temps. Son œuvre exemplaire, Dream House, se joue à New York depuis 1985 (et son Trio for strings, de 1958, est une des œuvres fondatrices du minimalisme, courant qui constitue un des rapprochements les plus évident entre le drone et la musique savante)...
Héritage :
On peut faire plusieurs schémas pour illustrer le passage du drone de la musique savante à la musique populaire :
par ex. La Monte YoungJohn CaleThe Velvet Underground (Venus in Furs, Heroin, puis avec Lou Reed tout seul, Metal Machine Music...)
ou
La Monte YoungRhys ChathamGlenn Branca → la No Wave → Sonic Youth...
en Allemagne : le Krautrock
en Angleterre : Coil, Current 93, Nurse With Wound...

...et, ce qui nous intéresse, dans le métal, tout part des Melvins, avec l’album Joe Preston en 1991, qui amène le rock du côté de l’expérience des textures sonores, puis avec Earth, et l’album Earth 2. Enfin, il prendra un détour vers la physicalité avec Sunn O))) (référence explicite aux précurseurs du drone métal dans la bouche de Stephen O’Malley : « Sunn O))) tourne autour de Earth »...), où l’expérience des concerts devient à la fois visuelle (fumée, opacité, confusion) et tactile (la vibration qui pénètre les organes). Les concerts deviennent des sortes de rituels, avec costumes et décorum. La volonté du duo de Los Angeles est de défaire les spectateurs d’une écoute experte et cultivée, pour les amener vers une expérience radicale qui vise à changer notre rapport au monde (carrément !).

Je vous passe les détails de l’argumentation qui a suivi et saute directement à la conclusion : le drone (métal) vise moins la transe que l’extase que Gilbert Rouget dans La musique et la transe distingue par leur rapport à la temporalité, au développement dans l’espace et à l’activité de l’esprit. Le drone se caractérisant davantage par l’immobilité, la suspension du temps et la méditation, est plus propice à l’extase, ce transport hors de soi-même, qu’à la transe, conçue comme l’intériorisation d’un esprit mystique.

Bon, et Om maintenant. Cela commence dans une salle comble en majeure partie dans les fauteuils mais également occupée devant par les irréductibles métalleux qui ne supportent pas la position assise. Un conflit implicite se nouera bientôt entre les partisans du debout et ceux de l’assis. Les purs et durs n’hésitant pas à meubler de leurs cris indiscernables les entre-deux silencieux et les fans contemplatifs préférant abstraire leur esprit de tout parasite mondain et rustre. Les deux partis se valent.


Om n’exploite pas le drone comme Sunn O))) c’est-à-dire avec une austérité élémentaire et un hermétisme mystique, mais pour tapisser le fond de ses titres avec cette influence lointaine et donner ainsi son homogénéité à l’ensemble de son travail. Le drone est pour eux la trame des compositions sur lesquelles viennent s’agglomérer des références au black métal, au doom, aux chants grégoriens, à la musique indienne. Le religieux et la philosophie ne sont pas pour eux des principes rigoureux qui orienteraient leur musique, mais un prétexte spirituel à leur pratique enfumée.

Pour parler d’autre chose que de concepts, on est surpris par la texture du son que le groupe déploie sur scène.

Déjà, il se présente en trio. Al Cisneros à la basse et Emil Amos à la batterie tournent avec un Robert Lowe (Lichens) touche-à-tout (clavier, guitare, chant, percussions...) qui fait des pieds et des mains avec le tambourin, dans une attitude névrotique impressionnante. C’est lui qui ouvre le concert de sa voix nasillarde et étonnante. Il est le pendant aigü et mélodique de la voix de Cisneros, monochorde et sépulcrale.



La surprise vient du son disais-je. Du son de basse en particulier. À l’écoute de leur 5ème album, on pouvait s’attendre à un grondement saturé et perpétuel aux médiums réverbérés dans les coins, pour faire distinguer vaguement les entournures des riffs. Mais non. Le son de basse est quasi acoustique, ou du moins, clair. Il laisse paraître avec évidence le caractère dépouillé des compositions du duo. Les interventions du cinglé multi-instrumentiste n’étant que ponctuelles, les deux leaders sont souvent seuls à faire tourner leurs pulsations psychédéliques. La majeure partie du set se déroulera avec ce son limpide qui permet d’entendre l’écriture et la technique des deux musiciens, mais laisse sur sa faim le fan brutal. Ce n’est qu’au bout de 15 ou 20 minutes (3e ou 4e morceau) que Cisneros appuie sur la pédale de disto et que les murs de la salle se mettent à trembler de peur. Ça valait le coup d’attendre ce State Of Non-Return doomesque et puissant. La disto ne reviendra que bien plus tard, à la fin d’un set d’une heure un peu court pour ceux qui ne venaient que pour ça.



Bon nombre dissertent sur le pour et le contre du remplacement de Chris Hakius par Emil Amos. Et que c’est plus pareil par-ci et que l’âme du groupe n’y est plus par là... Franchement, perso, ça m’en touche une sans bouger l’autre, parce que je ne connaissais pas Om avant Advaitic Songs et que cet Emil Amos est tellement bon que je me demande ce que le groupe a pu perdre. Il réécrit sa grammaire parait-il. Peut-être, en tout cas, maintenant un concert de Om consiste en un festival de roulements et de breaks tous plus impressionnants les uns que les autres et qui ne laissent pas au spectateur le temps de souffler. On peut passer tout son temps à le regarder gesticuler, on ne s’ennuie jamais. Il en fout partout, c’est dégoûtant. Ça frappe est d’une précision et son feeling, d’une pertinence... Pffffiou, les tambours du Bronx à lui tout seul le mec. Costaud.

Pour conclure en deux mots : le BBmix est un festival exigent et excellent, qui assure chaque année une programmation de folie, qu’il fait jouer dans une salle de luxe (presque inadaptée, mais on fait avec ce qu’on a) et l’édition 2013 n’a pas manqué de le rappeler. L’année prochaine, faites une exception, passez à Boulogne...

A l’année prochaine !


( Le Crapaud )


  Magnetix sur IRM
Michel Cloup sur IRM - Myspace - Bandcamp
Lee Ranaldo sur IRM

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