Guitare, basse et batterie. C’est à Hospital Sports, trio néo-zélandais au line-up d’une banalité devenue presque rare à l’exception de quelques claviers ici et là, que l’on va s’intéresser dans ce streaming du jour.

Lorsqu’il s’agit de défendre un groupe sortant son premier album, rares sont les avis s’épargnant la peine d’une comparaison avec un autre artiste. Il n’y a aucune raison pour que Hospital Sports échappe à la règle.

Ainsi, si l’on peut ponctuellement penser à Departure Lounge, à Marnitude voire au Placebo de Without You I’m Nothing (The Long Run et ses airs de Burger Queen), aucune comparaison ne semble réellement tenir la route sur l’ensemble de l’album.

Aucune, réellement ? Admettons-le, sur les plus beaux morceaux de l’opus, les arpèges introductifs de Days et le sublime The Finishing Line croisent certains sommets de la discographie de Pinback. Rien que ça.

D’une manière assez paradoxale, alors que le groupe examine des orientations assez diversifiées au cours de cet album (d’où cette difficulté à identifier une comparaison adaptée), un sentiment de répétition (fort heureusement jamais trop long) peut de temps à autre gagner l’auditeur.

Une tendance à répéter des choses similaires en explorant des horizons différents ? Et si c’était tout simplement parce que Hospital Sports parvient, dès son premier album, à imposer une patte toute personnelle ? Pas impossible.