Le streaming du jour #1753 : Neun Welten - ’The Sea I’m Diving’
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Troisième long-format de Neun Welten, The Sea I’m Diving se sera fait attendre puisque son prédécesseur, Destrunken, avait été diffusé huit ans plus tôt.
Heureusement pour les fans du combo allemand, leur patience aura été récompensée. The Sea I’m Diving est en effet le chef-d’oeuvre que ces mêmes aficionados sentaient venir et attendaient avec impatience. Non seulement ce disque ne comporte pas la moindre faute de goût, mais il atteint quelques sommets dont l’évidence mélodique n’a d’égale que la grâce d’une voix déchirante et d’arrangements de cordes qui pourraient fendre n’importe quel cœur de pierre.
Que l’on ne s’y méprenne toutefois pas, ce nouveau disque de Neun Welten est moins pessimiste que ses prédécesseurs. Certes, le violon d’Aline Deinert et le violoncelle de David Zaubitzer, qui officie également à la guitare et à la basse, convoquent des ambiances mélancoliques, mais celles-ci ne sont jamais larmoyantes en raison d’une énergie qui puise ses racines dans un post-rock proche de celui de Godspeed You ! Black Emperor.
Entre cette influence et un attrait pour une dark-folk qui rapproche le trio de The Apartments ou Sophia (Drowning), l’ensemble du disque revêt un caractère cinématographique que les musiciens basés à Leipzig ont délibérément recherché puisqu’ils en ont confié l’enregistrement à l’habitué des bandes originales qu’est Matthias Raue. Adepte de sonorités chaudes contrastant avec les passions originelles du groupe, la production de ce dernier met en valeur la voix profonde et plus réconfortante qu’à l’accoutumée de Meinolf Müller.
"Neuf mondes", c’est ce que signifie le pseudonyme des Allemands. A défaut de compter huit alternatives à notre réalité, il paraît néanmoins évident, avec The Sea I’m Diving, que Neun Welten nous précipite vers une autre planète dont l’exploration des moindres recoins est fortement recommandée tant s’y nichent des amas de richesse.
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