Le streaming du jour #1759 : The Green Kingdom - ’The North Wind and the Sun’
Discrètement, c’est le moins que l’on puisse dire puisqu’il nous a presque fallu une moitié d’année pour nous arrêter sur ce disque, Michael Cottone poursuit une brillante discographie sous l’alias The Green Kingdom.
Le producteur Américain, dont nous saluions les expérimentations aux frontières de la techno sur Dustloops : Memory Fragments ou les paysages onirico-chamaniques de Vapor Sequences, fait de The North Wind and the Sun sa première réalisation pour Lost Tribe Sound après avoir trouvé refuge chez Dronarivm ou les tout aussi excellents mais regrettés SEM Label et DisqAN.
Cette signature n’a pas été sans influence sur ce disque, puisque c’est un échange avec l’un des piliers de Lost Tribe Sound qui a convaincu l’Américain de se concentrer sur des sonorités acoustiques et organiques. Ainsi, les sonorités synthétiques monotoniques qui ouvrent Signs and Wonders sont bientôt rejointes par des cordes pincées du plus bel effet, conférant un caractère méditatif à l’ensemble. Ou lorsque la vie émerge dans un environnement paisible, et qu’il n’existe aucune autre stimulation que celle de contempler ce ravissant spectacle.
De discrets vents tribaux accompagnent les guitares en bois sur The Singing River, tandis que de creuses résonances apparaissent sur les transitions Rusted Relic I et II. A l’image de Slit ou
From the Ashes of Industry, un aspect bucolique émane de ce disque qui respire la sérénité. De discrets effets et arpèges évoquant le Air de Talkie Walkie apparaissent même sur un Aventurine reposant sur quelques souffles vaporeux et une base folk, les guitares en bois en constituant le point central.
Minérale et minimaliste, l’ambient-folk instrumentale concoctée par The Green Kingdom se conclut finalement avec un Children of Light qui fait figure de sommet introspectif, les cordes frottées y faisant leur apparition pour donner du relief à des compositions qui n’en avaient même pas besoin pour dégager une sérénité limpide. Qu’importe, c’est une force tranquille qui émane de cette communion des diverses cordes et éléments synthétiques. La force des artistes qui arrivent à échapper à tout contrôle.
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