Espen T. Hangård - Elementær

1. Combi. Rock
2. Syretyveri
3. Atlas Reconfiguration
4. Position Clock
5. Ego Zénith
6. Trampoline
7. Fire Truck Acid
8. Mirages
Sortie le : 8 février 2019
Sorti du bois il y a seulement quelques mois avec un premier album intitulé Primær et partagé en octobre 2018, Espen T. Hangård se signale de nouveau avec Elementær, son second long-format. Cette proximité dans la publication de ces deux disques n’a rien d’étonnant dans la mesure où ils sont issus des mêmes sessions de travail. Enregistrés lors de performances live avant même qu’il ne publie en 2013 avec le collectif Altaar un disque homonyme dans un registre lorgnant vers le drone, ces deux recueils de compositions n’ont été mixés et masterisés qu’en 2018.
Et si Primær explorait des horizons plus sombres, Elementær peut être appréhendé comme son petit frère plus radieux. Celui qui a pu observer l’évolution de son aîné pour s’appuyer sur les expériences malheureuses de ce dernier et éviter certains écueils. Sans renoncer à quelques plaisirs qui n’ont pas à engager la culpabilité de ceux qui ne savent y résister.
Elementær est fascinant en ce sens qu’il combine les abstractions qui attireront les aficionados d’Aphex Twin, qu’il s’agisse de Syretyveri ou Ego Zenith qui réjouiront les amateurs de synthétiseurs modulaires déstructurés autour de motifs alambiqués, et celles qui privilégient une approche plus solaire engageant un soupçon d’autodérision. Ainsi, à l’image d’un titre tel que Combi.Rock, c’est de l’influence de Mr.Oizo que semble se réclamer le producteur norvégien tandis que celle de Kraftwerk n’est jamais très loin.
Entre pads lumineux, basses acides et rythmiques syncopées, Espen T. Hangård propose donc une braindance refusant la complexité gratuite. Acides, les compositions ne se départissent cependant jamais de lignes mélodiques stimulantes et peuvent même convoquer une voilure aussi suave que jouissive, les nappes du point final que constitue Mirages en constituant la preuve la plus formelle. Avec Elementær, le producteur basé à Oslo propose une oeuvre cérébrale et ambitieuse au pouvoir immersif certain.
Une nouvelle décennie vient de débuter. Nous aurons bien le temps de revenir sur la précédente mais, dans la mesure du possible, faisons les choses dans l’ordre. Priorité au court terme. L’année musicale ayant été vécue avec un peu moins de passion qu’à l’accoutumée, ce top s’appuie essentiellement sur les compositions de valeurs sûres. Le temps permettra (...)

- Sulfure Session #1 : Aidan Baker (Canada) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Sulfure Session #2 : The Eye of Time (France) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Aidan Baker + The Eye of Time (concert IRM / Dcalc - intro du Sulfure Festival) - Le Vent Se Lève (Paris)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Aesop Rock - I Heard It's A Mess There Too
Anatoly Grinberg - Snowing
Slick Rick - Victory (The Film)
Solipsism - Neon Static EP
Alpha Romeo - Soft Collapse EP
Coatshek - Sound Bath
Roshin & Uncle Fester - hi/lo
Mr. Bill - Mr. Melanzana
Andrea Bellucci & Giulio Aldinucci - Slow Dances and Still Memories
Zach Hill & Lucas Abela - Bag of Max Bag of Cass
![]() |
![]() |
![]() |
- IRM Expr6ss #29 - spécial rap de vétérans : Aesop Rock, Arrested Development, Blueprint, Buck 65, Kool Keith & Ras Kass
- Slick Rick - Victory
- Dufourd & Demoulin - Microchimères
- Alpha Romeo - Soft Collapse EP
- IRM Expr6ss #28 - spécial ambient d’octobre : Forest Dweller, K⏣LYDER, Philippe Neau, Jon Porras, Seabuckthorn & VSSP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
![]() |
![]() |




























