Daniel Johnston change de paradigme

Daniel Johnston, le troubadour lo-fi maniaco-dépressif à la discographie imposante mais qui comprend nombre de perles, s’apprête à sortir son nouvel album, Is And Always Was, le 6 octobre prochain chez Eternal Yip Eye Music.

Omniprésent dans le monde de l’indie pop ces dernières années (compilations diverses dédiées à sa musique, collaborations variées, il a même fait l’objet d’un documentaire en 2006, The Devil and Daniel Johnston) à tel point qu’il est facile d’oublier qu’il n’avait rien sorti de nouveau depuis son Fear Yourself produit par Mark Linkous en 2003, c’est en compagnie de Jason Falkner (membre du groupe power pop Jellyfish, aujourd’hui séparé, et croisé depuis aux côtés de Beck, Air ou Paul McCartney) qu’il nous revient cette fois-ci.

Celui-ci a produit l’album - et pour une fois, il semblerait qu’il faille s’attendre à un résultat qui s’éloigne des purs rivages lo-fi puisque, pour ce nouvel enregistrement, le leitmotiv a été le suivant : « extirper les symphonies rock’n’roll du très prolifique cerveau musical de Daniel et délivrer des chansons entièrement achevées et produites professionnellement. » - et a posé guitare, basse et claviers sur les mélodies pour piano/guitare et voix de Johnston, accompagné parfois du vétéran des studios Joey Waronker (R.E.M., Beck, Smashing Pumpkins) à la batterie.

Et c’est vrai que le premier extrait de Is And Always Was, Freedom, est peut-être légèrement plus produit qu’à l’accoutumée, mais ce que l’on remarque surtout, derrière sa guitare slide et sa dynamique punk-rock, c’est la voix de Daniel Johnston. Une voix particulière, qui exprime bien plus de choses (bien noires, les choses) que ce qu’elle chante !

Tracklisting Is And Always Was  :


1. Mind Movies
2. Fake Records of Rock and Roll
3. Queenie the Doggie
4. High Horse
5. Without You
6. I Had Lost My Mind
7. Freedom
8. Tears
9. Is and Always Was
10. Lost in My Infinite Memory
11. Light of Day

News - 26.08.2009 par leoluce
 


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