« Les téphras ou pyroclastes (du grec πυρóκλαστος formé de pyro — feu et klastos — fragment) sont des fragments de roche solide expulsés dans l’air pendant l’éruption d’un volcan » ; merci wikipédia ©.
En 2007, le groupe du même nom nous avait déjà offert une belle galette de sludge atmosphérique, A Modicum Of Truth, déjà bien convaincante malgré des influences Kylesa un peu trop prononcées.

Sur son nouvel album, Tephra, sans renier son statut de groupe de sludge, explore néanmoins des horizons un peu plus divers et s’offre un petit détour stoner plutôt agréable. Les riffs sont bien incisifs, certains passages sont même franchement noise et quand ça gueule, ça gueule bien. Bref, Tempel est un peu plus "crade" que son prédécesseur et se démarque ainsi des groupes surproduits du post-métal contemporain.

La formation de Braunschweig a bien choisi son nom, et si la musique de Tephra n’annonce pas la fin du monde, Tempel gronde, tonne, explose pour un résultat potentiellement dévastateur.