Cold War Kids - La Divine

1. Love Is Mystical Voir la vidéo Cold War Kids - Love Is Mystical
2. Can We Hang On ? Voir la vidéo Cold War Kids - Can We Hang On ?
3. So Tied Up Voir la vidéo Cold War Kids - So Tied Up (Los Feliz Blvd) feat. Bishop Briggs
4. Restless Voir la vidéo Cold War Kids - Restless
5. LA River
6. No Reason To Run
7. Open Up The Heavens
8. Invincible
9. Wilshire Protest
10. Luck Down
11. Ordinary Idols
12. Cameras Always On
13. Part Of The Night
14. Free To Breathe

2017 - Capitol Records

Sortie le : 7 avril 2017

Cold War Kids

Les Cold War Kids pouvaient-ils choisir un moment plus propice à la sortie d’un nouvel album que celui où les frasques de Trump et Poutine réveillent, comme durant la guerre froide, le souvenir d’un conflit majeur ? Probablement pas, mais il ne suffit pas d’avoir un nom de groupe qui colle à l’actualité pour susciter l’intérêt.

On sait les Californiens engagés contre la politique de Donald Trump, ceux-ci ayant notamment participé au projet 30Days30Songs avec le titre Locker Room Talk, et La Divine comporte forcément des relents de l’opposition des Cold War Kids à l’agitation présidentielle, la simple consultation des titres de certains morceaux (Cameras Always On, Free To Breathe) suffisant à s’en assurer.

Si La Divine ne permettra pour autant pas aux Californiens d’accéder au statut de formation majeure, il s’agit de leur album le plus abouti depuis l’excellent Robbers & Cowards paru en 2006 et porté par quelques singles aussi inoubliables que Hang Me Up To Dry, Hospital Beds ou We Used To Vacation.

Toutefois, Nathan Willett et ses compères, qui enregistrent l’arrivée du guitariste David Quon, ne nous épargnent pas quelques morceaux aux ficelles trop évidentes (No Reason To Run) ou au lyrisme exagéré (l’intermède Cameras Always On).

Cette irrégularité au sein d’un même opus demeure le point faible majeur de la formation basée à Long Beach, qui a néanmoins le courage de nous proposer un album à l’ancienne, dont les quatorze morceaux s’étendent sur trois quarts d’heure. Les Cold War Kids sont condamnés à rester un groupe de deuxième division, dont les sursauts d’orgueil lui valent néanmoins d’errer près de la zone de promotion.

C’est le cas de La Divine qui comporte bien plus de moments agréables que d’échecs. En un petit peu plus d’une décennie d’existence, le combo a vu une nouvelle vague, menée par Foster The People, lorgner sur cet univers pop-rock faisant la part belle aux synthétiseurs, et c’est d’ailleurs à ces derniers que l’on pense ouvertement sur des titres tels que So Tied Up (le piano et les chœurs de Bishop Briggs aidant) ou Invincible. S’agissant des aînés, l’influence des Kaiser Chiefs émerge pour sa part toujours en surface.

Les Cold War Kids se font plaisir et osent un titre de transition tel que ce Wilshire Protest où la folie du mariage entre spoken word abrasif et riff de guitare tranchant emporte facilement l’adhésion de l’auditeur, ou ce Part of The Night aux relents d’Arcade Fire. Quelques singles à l’évidence immédiate comme Can We Hang On ? ou un Love Is Mystical s’appuyant sur l’énergie de l’ex-Modest Mouse Joe Plummer derrière les fûts, suffisent également pour faire de ce La Divine le successeur le plus convaincant, onze ans plus tard, du brillant Robbers & Cowards initial.


( Elnorton )









Disques - 16.04.2017 par Elnorton
 


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