Loney, Dear - Loney, Noir
1. Sinister In A State Of Hope
2. I Am John
3. Saturday Waits
4. Hard Days 1, 2, 3, 4
5. I Am The Odd One
6. No One Can Win
7. I Will Call You Lover Again
8. Carrying A Stone
9. Meter Marks On
10. And I Won’t Cause Anything At All
Sortie le : 6 février 2007
Entre 2003 et 2005, le suédois Emil Svanängen aka Loney, Dear a enregistré et produit tout seul avec les moyens du bord, entre son petit appartement de Stockholm et la cave de la maison de ses parents à Jönköping, quatre albums qu’il gravait sur CD-R et distribuait lui-même jusqu’à l’an dernier... lorsque, finalement repéré et signé par le label Sub Pop, il vit ainsi réédités ses deux dernières petites merveilles enregistrées en 2005, Sologne et Loney, Noir. L’occasion pour un plus large public de découvrir les touchantes pop-songs folky pour orchestre de poche de ce jeune prodige de 28 ans, résolument tourné vers le futur sans en oublier pour autant ses classiques.
Leur distribution en début d’année dans l’hexagone nous permet enfin d’apprécier le talent de songwriter et de metteur en son d’Emil, qui culmine avec Loney, Noir quelque part entre le lumineux mélange de nostalgie et de candeur des Beach Boys période Sunflower, la ferveur lyrique des Flaming Lips, la richesse d’inspiration des Magnetic Fields avec notamment des touches synthétiques, classiques ou jazzy dues au background musical particulièrement varié du suédois, une voix proche de Matthew Caws (Nada Surf), et surtout une densité, une intensité dans les arrangements comparables à celles des albums de Sufjan Stevens.
Au final, un album certes très court (10 morceaux pour à peine 33 minutes) mais qu’on ne se lasse pas d’écouter en boucle, une petite merveille d’évidence mélodique, donc, à ranger par exemple aux côtés du dernier album de Midlake.
Évidemment d’accord avec mon collègue, je voulais simplement ajouter que l’on entend un peu trop leur compatriote de Peter, Bjorn and John et pas assez Loney Dear. Et c’est tant mieux pour eux car ça donne le succès mérité aux uns et ce merveilleux gout de jardin secret à l’autre.
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