Au théâtre ce soir avec Loney Dear

Sonnez trompettes, le sixième opus de Loney Dear (sans virgule désormais) devrait voir le jour à la fin de l’été. Annoncé terminé via Facebook dans le courant du mois dernier, il s’agirait de "mon meilleur album à ce jour, si l’on exclue Loney, Noir qui était le fruit d’une pure inspiration", dixit Emil Svanängen qui nous promet de tourner en automne dans la foulée.

Ça tombe bien, Loney, Noir c’était aussi notre préféré, pas une raison pour cracher sur le beau Dear John de 2009 dans une veine parfois plus grandiloquente mais c’est bien quand son maximalisme se déploie tout en douceur que le Suédois excelle comme sur Loney Blues, premier extrait de ce très attendu Hall Music résolument posé mais débordant d’arrangements aussi subtils que lyriques :

LONEY DEAR - Loney Blues by Something InConstruction


Et pourquoi Hall Music  ? La réponse en images avec cet extrait d’un concert donné en décembre dernier avec le Göteborg Symphonic Orchestra, ça s’appelle My Heart et ça s’écoute bien assis dans son siège recouvert de velours rouge, pas loin de l’urgence orchestrale d’un Owen Pallett (notre bonhomme étant sur la droite au piano) :


Après Andrew Bird au violon sur un titre de l’album précédent, c’est l’excellent Nico Muhly qui se colle ici aux arrangements, du moins le temps de ce concert qui donnait semble-t-il un bon aperçu de l’album à venir, en témoigne également l’éperdu Largo où l’on imagine déjà les violons se tailler la part du lion en lieu et place des claviers sur la version studio :


Quant à Young Hearts, il s’annonce plus intimiste mais tout aussi vibrant, il n’y a qu’à entendre l’effet qu’Emil est capable de donner à sa voix rien qu’avec un téléphone portable pour en frémir d’impatience :

News - 06.06.2011 par RabbitInYourHeadlights
 


News // 15 janvier 2009
Cher John,

Dear John, c’est le titre du nouvel album de Loney, Dear, groupe suédois emmené par Emil Svanängen dont ou vous parlait déjà début 2007 et qui a depuis commencé à voir la reconnaissance du public pointer le bout de son nez. Il n’y va d’ailleurs pas par quatre chemin pour la sortie de ce 5ème opus, lettre d’amour à lui même ... enfin la pièce maitresse (...)



Chroniques // 12 décembre 2017
Loney Dear

Certaines pauses interviennent sans prévenir. En 2011, alors qu’il venait de signer un Hall Music moins indispensable que les chefs-d’oeuvre Loney, Noir et Dear John, nous n’imaginions pas devoir attendre six ans avant de découvrir un nouveau disque du Suédois. Il faut dire que, de 2004 à 2011, Emil Svanängen s’était montré particulièrement (...)