Au rayon guitares nerveuses, il y avait ceux qui ne juraient que par la pop sautillante et vitaminée, et ceux qui préféraient un rock apocalyptique et furieux. Depuis The Body, The Blood, The Machine, troisième album de The Thermals paru en 2006, on peut désormais écouter de la pop de furieux et se jeter joyeusement contre les murs en attendant la fin du monde. Tous nos remerciements à ce trio de Portland, Oregon devenu duo avec le départ du batteur Lorin Coleman, et passé de Sub Pop à Kill Rock Stars pour la sortie d’un quatrième opus le 7 avril prochain.
Avril... les Thermals voient loin, un peu trop pour qu’on puisse savoir qui a succédé à Chris Walla de Death Cab For Cutie (sur Fuckin’ A ) et Brendan Canty de Fugazi (sur The Body, The Blood, The Machine ) à la production de ce nouvel album intitulé Now We Can See ou s’il durera ou non plus de trente minutes, mais tout juste assez pour voir le temps long d’ici à la parution du premier single When I Died prévue le 10 mars. Alors autant en profiter pour faire découvrir l’univers d’Hutch Harris (chant, guitare... et batterie ?) et Kathy Foster (basse... et batterie ?) aux chanceux qui auraient manqué leur première vague de succès indé, avec notamment une interview accordée par le premier à Indie Rock Mag en décembre 2006, et le clip qui a tout déclenché, celui du single A Pillar Of Salt dans lequel apparaît en caméo l’excellent Colin Meloy des Decemberists, et qui semble-t-il raconte l’échappée d’un jeune couple fuyant les flammes de Sodome et Gomorrhe (of America bien sûr) :
The Thermals sur myspace : www.myspace.com/thethermals